jeudi 29 octobre 2015

Comment le manga Dragonball a inspiré le film Dragonball evolution

Tout d’abord, comme vous l’avez remarqué, le manga de Toriyama et le film en question portent pratiquement le même nom.
Désormais, après avoir terminé de vous parler des nombreuses ressemblances entre les deux œuvres, nous allons vous expliquer ce qui a réellement inspiré Dragonball Evolution : le cycle de reproduction des castors canadiens. (Attention, ce qui suit est entièrement vrai.)

Ces animaux complexes sont en voie d’extinction depuis des décennies, menacés par leur ennemi juré l’Homme, bipède moche et puant aussi effrayant qu’un chaton en manque de câlins (Piccolo). Pour ces êtres isolés, l’Ennemi est un étranger. Il conquiert leur territoire avec cupidité et n’a qu’un but : faire du monde des castors son monde de destruction et de méchanceté. Parce que ce méchant est vraiment très méchant. Tel un extraterrestre vert et méchant en visite de méchanceté, il va s’immiscer sournoisement et méchamment et créer le chaos d’un air méchant.

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Lorsqu’il vient au monde, le castor du Canada, ou Castor canadensis est peu respecté par ses semblables. Délaissé, il est sans cesse charrié, bousculé et moqué, car différent. Chez les bûcherons canadiens, il est de coutume de penser que canadensis est un être qui souffre de sa solitude (« Qu’est-ce t’as à rester seul, castor ? T’as pas de gosses dans tes bobettes, tabernacle ? » étant un de leurs nombreux dictons.) Ayant pour seuls amis les quelques membres de sa famille, le castor du Canada devra survivre à l’attaque répétée des humains (Piccolo), qui finira toujours par tuer ceux qui lui sont chers (Sangohan). Abandonné, canadensis (Goku) devra apprendre à se forger. Heureusement, et pour la première fois de sa vie, il aura quelqu’un pour le guider.

Grâce à son mentor (Maître Roshi), canadensis apprendra (très) rapidement à contrôler ses aptitudes : le développement de ses capacités d’apnée, la reconnaissance de son environnement, le perfectionnement de ses déplacements aquatiques, la création de barrages IKEA et le Kamé Hamé Ha. Beaucoup plus tard, les scientifiques ont remarqué que très souvent, canadensis suivra aveuglément les miches d’une belle castorette qui le mènera vers sa nouvelle vie.

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À ce point, la vie de tous les castors du Canada est assez semblable. Après avoir entrepris son grand voyage (pouvant atteindre parfois plusieurs centaines de kilomètres), canadensis ne s’arrête que lorsqu’il trouve ce qu’il cherchait : la vengeance. Et les similitudes dérangeantes avec le film ne s’arrêtent pas là. Le seul moyen que possède canadensis pour repousser les offensives de l’Ennemi est de regrouper sept reliques afin d’amener à la vie celui qui les sauvera tous (oui, c’est la vérité. Vous n’imaginez pas tout ce qui passe au Canada.) Avec deux bonnasses castorettes et un castor sexy mais moche, canadensis part en général vers le sud. Sur son chemin, il trouve toujours six des sept reliques : du bois, de la boue, une queue plate (celle de derrière bande de pervers), une dentition parfaite, un lac et un exemplaire de Mein Kampf (parce que les castors du Canada sont très racistes). Mais la septième relique est toujours aux mains du terrible Ennemi et il ne lâchera son bien (un canard femelle) qu’au prix d’un combat terrible durant rarement moins de trente secondes. Au terme de ce combat interminable aux effets spéciaux douteux, canadensis et ses amis déroberont la dernière relique (un canard, je le répète) et commenceront leur œuvre. Les dents, le bois, la boue et le lac serviront à la construction d’un barrage cosy (parce que les castors sont avant tout des maçons portugais). À l’intérieur, les scientifiques ont été très surpris de remarquer que canadensis s’accouple une fois sur deux avec le canard en question, usant de manière inappropriée de sa queue plate de son exemplaire de Mein Kampf (ne me demandez pas ce qu’il en fait). Lorsque le rituel réussit, le sauveur apparaît, liant la queue et la cruauté du castor au bec et à la débilité du canard : le grand seigneur ornithorynque.


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Souvent aux alentours du printemps, la naissance de l’ornithorynque restera un mystère pour tous les humains (qui sont les méchants de l’histoire, je le répète). D’aucuns diront qu’il n’est qu’un animal mignon au même titre qu’un chaton. D’autres, plus sages, comprendront qu’au même titre que les chatons (encore), il signera l’anéantissement de tous les hommes, les Ennemis. Quoi qu’il en soit, les scientifiques sont clairs : le castor du Canada est un antagoniste à ne pas prendre à la légère.

Axman : Alors, le cycle de reproduction des canadensis ne vous rappelle pas une histoire ? Voilez-vous la face bande d’idiots. Moi, je me rallie à leur cause. Tamerlan ? Où t’as mis notre exemplaire de Mein Kampf putain ? Les castors Sayen arrivent, et cette fois, Piccolo ne sera peut-être plus là pour nous sauver !

Bon, j’avoue que j’ai peut-être un peu embelli le cycle de reproduction des castors du Canada, mais avouez, au moins, que ça aurait fait un bien meilleur film que Dragonball Evolution.



jeudi 1 octobre 2015

Les Teletubbies: Histoire d'un aller et retour

L'année de tous les vices: 1997. En plus de signer la fin de la guerre du Congo, la quarante-troisième agression assumée de notre ami Jean-Marie L., la réélection tant espérée en tant que député de la sixième circonspection du bien-aimé Nicolas S., la fin de la guerre du Congo, l'attaque du World Trade Center, et la fin de la guerre du Congo, en ce jour pluvieux, les studios BBC décident de commencer la diffusion de ce qui deviendra rapidement la cause de tous les cauchemars des plus jeunes.
Entre secte, drogues, chants, prostitution infantile, et rires diaboliques, ce nouveau programme mènera des centaines d’enfants en psychothérapie. Et pour cause, les Teletubbies jouent sur notre perception de la réalité, en trompant nos esprits les plus affûtés. Pourtant, l’histoire que Tinky-Winky et les autres nous racontent est loin d’être nouvelle. Accrochez-vous, et commencez à tirer sur votre herbe à pipe. Vous en aurez besoin...



Présenté comme un programme pour enfant, les Teletubbies s’ouvrent sur un monde de verdure et de chants (gay ?). Mais l’air enchanteur ne trompe personne ! Quiconque pose son regard sur le Bambin-Soleil le comprend : on nous cache de mauvaises intentions.
Tout débute avec quatre amis de petite taille, occupés à s'entre-aimer sur le seuil de leur solide bâtisse. Il fait bon vivre ici. L'air est frais, l'herbe est verte et la maison à porte ronde, semblable à un Cul-de-Sac, est recouverte de pelouse. Les quatre nains se prélassent tranquillement... À première vue, rien n'est susceptible de troubler leur quiétude méritée, si ce n'est les relents acides de la fumée épaisse de l'herbe à pipe. Très vite, la situation s'approfondie. En quelques secondes, nous remarquons une relation très ambiguë entre deux des personnages principaux !

En véritable héros de la Terre du Milieu, Tinky-Winky est un être sensible et (gay ?) violet. Jamais loin de son sac à main rouge, ce personnage masculin est le cerveau de l'histoire. Il est doux, frais et réfléchi. Il est de loin le personnage le plus sage et toujours d'une aide précieuse pour l'intrigue générale. Oui mais voilà, malgré le fait que sans lui, on en serait toujours à manger des lapins crus et à se faire bouffer par une araignée géante, il n'est qu'un sbire ! Esclavagé par son propre amour homosexuel, Samsagace, vous l'aurez tous reconnu, est à la botte du porteur de l'Anneau. Ce qui nous mène au deuxième personnage...

Jamais loin de son ami coloré, Po est un petit androgyne à peine plus âgé qu'un bambin. De couleur rouge, comme de par hasard, il est d'apparence docile et discrète. Cependant, Po possède un secret douloureux. Caché aux yeux de tous, la garçonette porte l'Anneau au sommet de son crâne. Et quel anneau, puisqu'il est l'intrigue des cent premiers épisodes ! Si, si, il y a des intrigues dans les Teletubbies... Po, donc, possède une trottinette bleue, symbole évident de son besoin de voyager et du long chemin à parcourir. En bon porteur de l'Anneau, il ne se laisse ni distraire par les femmes de la Comté, ni par l'herbe à pipe, ni par les attraits maléfiques du Bambin-Soleil. Très proche de son ami au sac à main, mais éternellement seul, il partira souvent dans des aventures en solo, croyant qu'il est assez brave pour braver tous les graves dangers gravés sur sa route routée.

À leurs côtés, la plupart du temps en tout cas, Dipsy et Laa Laa apparaissent à des moments clés de l'histoire, afin de ne dénouer aucun problème, de ne sauver personne et de constamment disparaître au moment opportun ! Ils jouent souvent au ballon, ce qui expliquerait leur retard mental, et se comportent comme des enfants. Ou des fous. Dipsy est vert, peut-être. Ou c'est Laa Laa. Je suis daltonien.


Les quatre amis partent donc à l'aventure. Au moyen de 365 épisodes, tous plus effrayants les uns que les autres, ils progressent dans un seul but, mais pour cela, ils doivent devenir quelqu'un d'autre. Ou quelque chose d'autre. Incognito donc, ils font rapidement la rencontre de nouveaux amis, qui rejoindront leur quête, pour le bien de tout Teletubbyland. Car oui, c'est le vrai nom de leur monde...

Constamment, une Voix semble les guider dans leurs aventures. Ce personnage intemporel joue un rôle de guide, mais aussi d'ami et de protecteur. Lui aussi bien touché par l'herbe à pipe, il est présent depuis le tout commencement, immortel, mais vieux. Il est chaleureux et sensuel, adoré de tous, il a toujours son mot à dire, mais il n'est jamais vraiment là, le gueux.
Vous voyez de qui je parle ? Mais si, il a des "affaires urgentes" à régler chaque fois qu'il y a du danger ! La Voix, toujours lointaine, est de loin l'allié le plus important pour les quatre amis, car il est celui qui crie "Fuyez !" lorsqu'il le faut.

Après une avancée considérable, qui les a mené à deux mètres de leur maisonnette, les quatre Teletobbits font la connaissance d'une flopée de nouveaux amis. Ainsi, un nain toujours à la traîne, qui se déplace bruyamment, qui n'est pas très beau et qui ne fait que manger, ferme la cadence. Noo Noo l'aspirateur est en effet l'intervalle comique. Plus avant, un autre ami incarne la beauté et la nature. Il est puissant, mais fragile à la fois. Toujours prêt à sortir des phrases hors-sujet comme "un soleil rouge se lève, beaucoup de sang a coulé cette nuit", la Fleur parlante est un personnage clé. Et s'il est une fleur parlante, c'est avant tout parce qu'une fleur qui parle, ça n'existe pas. D'ailleurs, les arbres parlant de Teletubbyland sont aussi des alliés de choix, si l'on désire perdre une heure et demie de film et endormir son public*.

Quant aux oiseaux chanteurs, ils ne sortent les quatre héros de leurs mort problèmes qu'en dernier ressort, et toujours après une demande explicite de la Voix, qui s'extasie tout de même de leur arrivée tardive. Ces oiseaux, bien que très rares à l'écran, sont un mystère en soi. Pourquoi ne pas les avoir appelés avant ?

Enfin, que seraient devenus les Teletobbits sans leur télé sur le ventre ? Oui, leur télévision est le personnage secondaire le plus important ! Il est celui qui mène les quatre amis dans les moments de doute, celui qui les guide, qui les conseille, voire qui les protège. Il est comme la Carte de notre amie Dora, un Rôdeur inavoué. Il est de loin le personnage le plus aimé. Et, en bonne télé des années 90, il vit très longtemps !

Bien sûr, on ne peut pas comparer une série pour "enfant" avec un tel film, s'il n'y a pas le grand méchant. Figurez-vous que les lapins de Teletubbyland ne sont pas ce qu'ils prétendent être (Cf: épisode 498). Ils sont mesquins, vils et hypocrites. Dépouillés de leur Anneau sur le crâne, ils feraient tout pour le récupérer. Ces lapins sont si précieux. D'ailleurs, dans ce fameux épisode terrifiant, la phrase devenue culte en dit long "Stupide Teletobbit joufflu, ça les abîme !"
Pour finir, si vous n'êtes toujours pas terrifié par la symbolique des Teletubbies, levez la tête vers leur ciel. Si bleu, il est toutefois enflammé d'un terrible regard. Brûlant, le Bambin-Soleil est le Mal incarné. Prenant les traits d'un enfant joueur, il se rit de l'avancée ridicule de la compagnie de l'Anneau. Il voit tout, constamment. Il est cruel et terrifiant, c'est un bambin nom de mille Mildiou. Un bambin ! Une horreur sans nom...




Après tous ces points commun, un esprit sain en viendrait à penser que les Teletubbies ne sont en réalité qu'un rêve du dénommé Samsagace Gamegie, refoulant son homosexualité apparente, et changeant chaque personnage par des équivalents réconfortants. Mais le rêve, comme tous les songes à cette époque sombre, se change irrémédiablement en une chose horrible au fil des épisodes. L'histoire de la Comté laisse place à celle d'un Sauron plus effrayant que nature. Un Sauron-Bambin.
Bien décidé à ne plus souffrir, Sam fera tout ce qui est en son pouvoir pour se réveiller aux côtés de son "ami" Frodon.
Bien sûr, tout ceci n'est qu'une hypothèse, mais est-ce si farfelu que cela ? Après tout, connaissons-nous vraiment les effets de l'herbe à pipe ? Une analyse approfondie de la pipe en question, permettrait de nouvelles découvertes.



*En effet, l'épisode 203 relate l'échange entre Dipsy, Laa Laa et les arbres parlants, loin de toute intrigue générale.

jeudi 24 septembre 2015

Ivre, il retranscrit la vie de Jean-Luc Lahaye dans les comics Iron-Man.

Si Elon Musk a inspiré le Tony Stark du cinéma, et Howard Hughes celui des origines, c'est sans conteste un artiste bien moins américain qui a nourri la personnalité du héros pendant les années 80. Attention, le récit qui va suivre peut paraître tiré par les cheveux, mais il est on ne peut plus authentique, donc soyez attentifs.

David Michelinie. Ce nom ne vous dit rien ? Il s'agit de l'auteur des comics Iron-man de 1978 à 1989, ainsi que dans les années 2000. Ce boulot fut le premier que Marvel Comics lui ait offert après qu'il ait quitté DC Comics. Au début, tout était compliqué pour David, car il avait du mal à cerner le personnage de Tony Stark. Jusqu'à l'été 1979 où tout changea brusquement. Cette année-là, il décide de prendre une pause à la Française et découvre ainsi l'auteur qui relancera sa carrière : Jean-Luc Lahaye aka JLL aka "Je fais du 15 ans".
En effet, cette fameuse année, JLL sort son premier 45 tours "Pascal et Cécile", et devinez comment s'appelaient les parents de ce bon vieux David ? Jonathan et Ilana mais bon... BREF ! David Michelinie tombe sur ce 45 tours et décide de l'écouter en rentrant dans sa chambre d'hôtel. Immédiatement, quelque chose s'éveille en lui. L'auteur décide alors de rencontrer le chanteur. Après de nombreuses recherches, les deux hommes se rencontrent par le biais de Gérard Pedron, le producteur de JLL, au KossBar et échangent durant de longues heures sur divers sujets tels que la politique, la pétanque, la pédophilie philosophie, la passion et autres passe-temps. Et 1,6 grammes dans le sang plus tard, l'auteur eut l'idée qui changera sa carrière et révolutionnera Marvel Comics ainsi que la bande dessiné Iron Man, prendre son calepin et noter toutes les anecdotes possible sur la vie de JLL que ce soit son enfance, le nom de sa copine, son épice préférée, son goût pour le l'alcool etc...
Ainsi, 17 heures plus tard et l'esprit embué par l'alcool, il décide de changer Tony Stark en ajoutant 3 choses à sa personnalité et à son entourage (bon en mode marseillais américain quand même...) :
1) Michelinie découvre que JLL était un enfant de la DDAS ET BIM : Tony Stark devient orphelin.
2) L'épice préféré de JLL était le poivre et sa première copine était rousse et son père cultivait de l'herbe ET BAM : Tony Stark obtient ainsi sa Pepper Potts
3) Lors de leur rencontre JLL confia à Michelinie son goût pour les jeunes filles femmes ET BOUM : Tony Stark devient un véritable playboy.

Lors de leur dernière rencontre, le 18juillet 1983, JLL invita Michelinie dans sa "Lahaye Tour", comme il l'appelait, afin de lui montrer comment il arrivait à faire sortir son génie dans ses chansons. Ce fut également ainsi que Michelinie découvrit "La Rôtisserie", le fameux sous-sol où travaillait JLL dans le plus grand des secrets.
De cette dernière rencontre Michelinie en tira la "Stark Tower" ainsi que "La Forge" (parce que La Rôtisserie c'est pas si ouf que ça comme nom...) et les fameuses techniques de travail de JLL qui consistaient à faire semblant de faire bouger des notes de musiques imaginaires en l'air pour obtenir une "chanson".

(Photo réalisé sans trucages ni Paint)


Suite à cette ultime rencontre, Michelinie sombra dans la dépression et l'alcoolisme, qu'il retranscrivit chez son personnage, et se lança curieusement dans une lutte contre le viol. Depuis, il refuse de retourner en France et de parler de cette source d'inspiration intriguante. Sa dernière réaction à l'écoute du nom de Jean-Luc Lahaye fut "Whaaaaaaat ??! What is a "Jean-Luc Lahaye" ? Cheese ? Wine ? A f*cking french rapist ?!"

Comme quoi, de nos jours la trace de notre JLL ne se retrouve pas que dans chez les adolescentes.

dimanche 20 septembre 2015

Dora l'exploratrice : la preuve que Chipeur est un agent des stups depuis le début

S'il existe bien une oeuvre moderne qui fascine et interroge, c'est Dora l'Exploratrice. Si ce dessin animé coloré semble a priori s'adresser à un très jeune public, en mêlant intrigues simples et cours de langues ludiques, il présente, comme bien souvent, un sous-texte plus sombre et adulte afin d'interpeller toutes les générations. En revanche, là où ce programme se détache du reste de la production de divertissements pour jeune public, c'est dans l'incroyable méticulosité avec laquelle ses auteurs ont construit une intrigue fil rouge troublante de noirceur, alors même qu'ils étaient indubitablement conscient que l'énorme majorité des spectateurs ne s'en rendrait pas compte !
Afin de vous éclairer, mais aussi de rendre hommage à cette oeuvre de l'ombre majeure qu'est la mythologie Dora l'Exploratrice, je vous propose dans ce qui suit de vous mettre dans la confidence...


I) Le vrai métier de Dora :

La première chose qui frappe l'analyste éclairé lors de l'étude des aventures de Dora, c'est la volonté forte et louable de leurs scénaristes de dénoncer l'exploitation des enfants à des fins criminelles. Ici, on suit le quotidien de Dora Marquez, fillette de 8 ans sacrifiée sur l'autel des ambitions démesurées de ses aînés, qui resteront longtemps anonymes dans la série, à la façon d'une entité présente mais invisible, quasi-démiurge, dont les décisions font loi dans l'univers de la petite fille. Les Marquez, de manière évidente, représentent un vaste cartel de trafiquants de drogue. Si immoraux qu'ils osent faire accomplir des tâches de coursiers à tous les membres mineures de la famille, sans doute car ils encourent des peines moins graves que leurs parents. Armés seulement de leurs sacs à dos (chargés de "trucs et de bricoles", selon la formule consacrée) et de papiers à l'authenticité douteuse (la Carte manque un peu de précision), aussi bien Dora que ses cousins Diego ou Danyl Ramires, vont très régulièrement transporter des colis sur des kilomètres, sans aucune surveillance.
Un élément frappant qui étaye cette analyse, c'est la récurrence du thème du "passage". Que ce soit une barrière, un pont ou une rivière, Dora devra franchir cet obstacle symbolique dans presque chacune de ses "aventures". Ce passage, ne nous le cachons pas, c'est la frontière qui sépare le Mexique et les USA. La pauvre petite Dora devra d'ailleurs souvent faire preuve d'astuce et de persuasion pour la franchir, notamment lorsqu'elle est confrontée aux "passeurs" : si Tico l'écureuil remplit cette fonction comme un amalgame de tous les routiers bienveillants qui acceptent de cacher l'enfant dans leurs véhicules, le personnage du Lutin Grognon est toujours plus difficile à convaincre ! Aux travers de ses énigmes, on reconnait bien là le caractère inquisiteur d'un agent des douanes, qui met notre héroïne à l'épreuve avant de lui permettre de poursuivre son voyage. Le Lutin Grognon sera ensuite invariablement grugé, trompé, convaincu ou soudoyé, et c'est bien ce dernier point l'aspect le plus sinistre de cet univers. A votre avis, pourquoi Pompon le Lutin est-il toujours représenté entièrement nu sous sa barbe ?



Véra le varan, Totor le taureau... Les Marquez ne manquent de pas de clients, qu'ils fassent partie du show-biz (Véra) ou qu'ils s'agissent de gangsters bien moins recommandables aux pulsions parfois violentes (Totor). Dora devra aller à leur rencontre à tous afin de collecter les "étoiles dorés" dont elles ne comprend pas bien la valeur véritable. Son aisance dans plusieurs langues ne fera que se développer alors qu'elle perpétue sa besogne.
Il faut bien comprendre que l'histoire toute entière nous est contée du point de vue de Dora elle-même. Elle ne saisit pas bien ce qu'elle vit, et l'exposition prolongée aux drogues qu'elle transporte aussi bien que la solitude extrême et traumatisante qu'elle vit la poussera à se créer une vision déformée et magique de son univers. C'est cette vision étrange et métaphorique qui nous parvient et qu'il convient de décrypter.


II) Le cas Chipeur :

Le seul personnage qui semble constituer une figure d'antagoniste à ce sinistre marché est bien entendu Chipeur le renard. Et si, en réalité, Chipeur était le vrai héros de cette histoire ? Et si le drame qui se nouait sous nos yeux était le sien, sa descente aux enfers ?

Plusieurs indices semblent signifier que Chipeur était à la base un agent des forces de l'ordre, et tout particulièrement de la lutte anti-drogue, chargé d'infiltrer le cartel Marquez afin de le détruire de l'intérieur. Sa mission, il choisit de l'accomplir sous couverture (d'où le symbole du masque) en confisquant de manière systématique la cargaison de Dora. C'est cela qui explique pourquoi il bat en retraite dès qu'il se sait repéré (il ne peut risquer sa couverture) et qu'il se débarrasse immédiatement de tout ce qu'il arrive à dérober (car il ne le fait pas pour son propre profit).
Malheureusement pour lui, son intégrité de départ va vite s'effacer...
On peut supposer que c'est le fait d'avoir à piéger une enfant qui suscita en lui ses premiers dilemmes moraux, ou peut-être la crise d'identité induite par sa couverture. Quoiqu'il en soit, on le verra souvent abandonner sa mission et ses responsabilités, comme dans l'épisode "L'anniversaire de Chipeur" où il noue des liens contre nature avec toute la clientèle des Marquez. Ou bien, pire encore, dans l'épisode "Chipeur l'explorateur", ou il prendra carrément la place de Dora dans le trafic.
Mais l'exemple le plus accablant de la perte de repère de Chipeur demeure l'intrigue de "Dora autour du Monde", où il trahira les forces de l'ordre en aidant Dora à identifier tous les agents des stups infiltrés dans les filières internationales des Marquez, mettant ainsi en grand danger Chipie la mouffette, Chipoie la hyène, Chipka l'ours ou encore Chiping la belette (respectivement infiltrés en France, Tanzanie, Russie et Chine) ! Il ira même, au cours de cette période, jusqu'à restituer les drogues qu'il était parvenues à saisir jusque là.

III) Babouche existe-t-il ?

Vous avez sans doute remarqué que je n'ai pas encore abordé le cas de Babouche, le simiesque et sautillant compagnon et garde du corps de Dora. C'est simplement car sa nature, et son existence même, n'ont à ce jour pas encore été définies dans la série. Son cas est très symptomatique du rapport étrange au réel de l'oeuvre toute entière.
Initialement, nous avons une petite fille qui déforme son univers pour en occulter les aspects les plus traumatisants. Ensuite, un personnage sain d'esprit extérieur, Chipeur, va y pénétrer contre son gré, et, progressivement, être happé corps et âme à l'intérieur. Il est fort probable que Chipeur finisse par voir le monde de la même manière que Dora (puisqu'il est même prêt à assumer les mêmes fonctions).
Ajoutez à cela l'influence la plus forte mais aussi la plus étrange de l'univers de Dora : nous. Le spectateur, symbolisé par cette flèche bleue qui agit à la fois sur l'environnement de Dora, mais aussi sur ses décisions !

En regardant Dora l'Exploratrice, nous devenons les acteurs passifs de la réalisation nihiliste de la non-existence du libre arbitre que vit l'enfant livrée à elle-même dans un monde d'adultes.



samedi 5 septembre 2015

Le jour où Pocahontas ouvrit la boite de Pandora




Il existe de ces films qu'il ne nous est pas autorisé à critiquer. Des films plébiscités pas la critique, révolutionnaires par leur authenticité, leur aspect innovant ou la beauté de leurs effets spéciaux. Ces soit-disant chefs d'oeuvre, presque devenus sacrés auprès d'une certaine tranche d'age, sont intouchables pour la plupart. Ce soir, Axman et Tamerlan, brisons tous les tabous. Descendez de vos grands chevaux (ou de votre Ikran) et Welcome in the Na'vi ! (ntm: Et allez vous faire foutre !)
James Cameron, réalisateur dont le talent n'est plus à remettre en doute, a sublimé Titanic, Terminator ou encore Alien, le retour. Ce premier film bat tous les précédents records, atteignant sans difficulté le titre de plus grand succès au box office. Ce fameux titre, désormais révolu, fut un pâle succès en comparaison au chef d'oeuvre de Cameron le plus apprécié.
Avatar est un film exceptionnel, aucun doute ne subsiste. Autant par la beauté des effets spéciaux, des images et de l'univers, il nous plonge dans un monde que nous ne voudrions jamais quitter. Tant de nouvelles idées, de concepts inédits, de dialogues profonds et de romantisme nous font pétiller les yeux (ntm: et nous laissent sur le cul). Seulement, les premiers émois passés, nous nous rendons rapidement compte que tout ce qui est vraiment exceptionnel dans Avatar, n'est qu'un remake d'une histoire que nous connaissions depuis bien plus longtemps. Si vous ne l'avez pas remarqué, rien n'était pourtant très subtil (ntm: vous êtes idiots). Laissons places aux explications.

Tout commence avec un homme séduisant, dont l'aspect premier appelle à un caractère plus profond. Jake Sully, dont le prénom est issu du diminutif anglo-saxon de John (ntm: comme de par hasard) est un soldat. Ses cicatrices de guerre sont ancrées en lui, autant sur le point physique (son handicap) que sur le point psychologique. Pour l'instant, ce personnage promet d'être intéressant, mais n'est pas particulièrement révolutionnaire. L'histoire se met en place. Jake part pour un nouveau monde, jamais ou très partiellement visité auparavant, aux côtés d'une armée de colons dont il fait partie. Après un voyage épuisant, Jake met les pieds sur Pandora, une planète (ntm: c'est une lune sale inculte! Tu critiques toujours tout sans jamais rien connaître hein ?) recouverte d'une jungle luxuriante et sauvage. À première vue déserte de toute activité humanoïde, Pandora se révèle être un véritable trésor en matière de faune et de flore pour les nouveaux venus. Se croyant chez eux, ces (ntm: enfoirés de) colons s'installent. Contrairement à ce que nous pensions au début du film, les Terriens ne sont pas ici en observateurs scientifiques, mais pour extraire une ressource essentielle au développement économique des pays colonisateurs de l'époque. (ntm: De l'or ? De nouveaux légumes, fruits, épices, médicaments ou bétails ?) Presque, de l'unobtanium.
Rapidement, ces (ntm: pourris d'Européens) Terriens se rendent compte de leur terrible erreur. Ce n'est pas parce qu'on plante son drapeau quelque part, que ce lieu nous appartient pour autant. (ntm: euh... on parle toujours du film là ?) Pandora est habitée par une espèce humanoïde autochtone à l'intelligence développée (ntm: tu rigoles ? Ces animaux ? Regarde la couleur de leur peau ! Ils ne parlent même pas une vraie langue, écoute-les !). Ces animaux donc, les Na'vi n'entendent pas se laisser dépouiller sans réagir. Après tout, qui sont ces intrus qui les envahissent ? (ntm: la race supérieure, tout simplement).
En parallèle de l'aspect "politique", Jake, en bon ignorant, part en expédition scientifique. Il tombe alors sur Neytiri l'indigène, qui le sauve in-extremis des dangers du nouveau monde. Neytiri se méfie du colon, mais alors qu'elle écoute les messages d'Eywa, leur dieu-arbre, elle décide de le conduire à son peuple, dont elle est la fille du grand chef, Eytukan. Contrairement à son peuple, Neytiri voit en Jake un être sensible, intelligent et bon. Elle en fait son allié et son confident, en lui expliquant tous les magnifiques secrets de Pandora, protégée par la divinité de la Nature.
Mais les colons perdent patience. Ils ne parviennent pas à soutirer la richesse des Na'vi par la diplomatie, et décident d'utiliser la force. (ntm: Ils leur offrent de douces et chaudes couvertures contaminées par la Polio ?) Quoi ? Non, pas du tout. (ntm: Ils les affament en exterminant leur première source d'alimentation, les bisons ?) Mais où tu vas chercher tout ça Tamerlan ? (ntm: Ils les assassinent ?) Ah, là tu y es ! Les colons décident d'anéantir l'espèce Na'vi. Contre toute attente, lorsque la bataille éclate, Jake choisit son camp. Il se range du côté des autochtones !
Les indigènes utilisent tout ce qu'ils possèdent pour sauver leur Nature. Aidés de Jake et de quelques déviants, ils parviennent à repousser l'envahisseur. Pandora est sauve ! (ntm: mais pour combien de temps ?)

Vous connaissez le principe désormais. Je vous explique qui est qui, puis vous reliez la partie centrale, et vous verrez par vous-même !
Je crois que comme moi, vous ne voyez que très peu de distinctions entre le soldat colon Jake Sully, et le soldat colon John Smith dont les noms sont très proches. Dans Pocahontas, les colons Européens arrivent sur le nouveau monde pour piller l'or et les ressources premières des Amérindiens. Ici, les colons Terriens arrivent sur le nouveau monde pour piller la richesse première des Na'vi. Il est clair que Pandora symbolise les Amériques, avec ses ressources inédites, ses multiples richesses, sa fascinante flore et terrifiante faune. Les Na'vi d'ailleurs, sont grands, minces et d'une couleur de peau très marquante. (ntm: dit que les indiens d'Amérique sont bleus aussi ! Enfin, ETAIENT ahah !) Tout comme les natifs de Pocahontas, ils ne sont pas prêt à se laisser marcher sur les pieds (ntm: J'ai dis ETAIENT parce que là, on les a tous tués les indiens d'Amérique hein ! T'avais compris ? ahah ! Humour !). Tamerlan, là ça devient limite. Bref, Jake/John tombe rapidement amoureux d'une indigène vivant là-bas. Ici, la magnifique native est appelée Neytiri, mais son aspect et son rang rappellent fortement ceux de la princesse Pocahontas. Grâce à leur amour extraordinaire, ils vont tenter de calmer les tensions entre leurs peuples respectifs. Vous voyez le lien quand même ? (ntm; sinon, achetez-vous des yeux les gars !) Parlons d'Eywa maintenant. La déesse de Pandora,  confidente et conseillère de Neytiri/Pocahontas est présentée sous la forme d'un arbre aux feuilles tombantes. (ntm: Grand-mère Feuillage ?!)
Accélérons. Powhatan et Eytukan sont tous les deux chefs d'une tribu autochtone (et leurs noms sont aussi très proches). Neytiri et Pocahontas doivent toutes les deux se marier au meilleur guerrier de la tribu, Tsu'tey et Kocoum, par qui Jake et John seront perçus comme de terribles ennemis. Le chef des colons Colonel Quaritch/Gouverneur Ratcliffe est un homme blanc (ntm: enfin un être appréciable) et avide de richesse. Jake et John retournent tous les deux leur veste pour se battre aux côtés des bons, et y laissent quelques plumes. Finalement, les gentils gagnent ! (ntm: ouais, là t'abuses sur les comparaisons par contre.)

Alors ? Convaincus ? Avatar ne paraît plus vraiment être une histoire extraordinaire, n'est-ce pas ? (ntm: continuez à vous voiler la face, bande de moutons). James Cameron aurait-il été en manque d'inspiration ? Tamerlan et moi vous laissons ruminer "en paix". Pleurez, criez, arrachez-vous les cheveux et si ce sentiment vous plaît (ntm: si vous êtes maso) suivez l'actualité du blog et lisez les autres articles. Bien à vous, Axman et Tamerlan, pour votre plus grand déplaisir.




Big fan: Ouais, c'est ça bande de cons ! Et le grand Toruk alors ?
Axman: Bah, c'est Flit le colibri, les mecs.
Tamerlan: Euh... Il y a un problème dans ton raisonnement, et il est de taille !
Big fan: Merde. Très bien. Et Norm Spellman alors, c'est qui ? Ta mère ?
Axman: Non, mais par contre c'est Meeko, évidement.
Tamerlan: Euh attends, Ax, qu'est-ce que t'as pris là ? Faut partager vite fait.



vendredi 28 août 2015

Il va voir Avengers : l'ère d'Ultron, ce qu'il découvrit va vous stupéfier...

Petit jeu : saurez-vous trouver les fautes de conjugaison présentes dans cet article ? Comptez 67 pts pour chaque erreur que vous trouvez, puis multipliez la somme de tous vos pts par l'année de votre naissance que vous diviserez ensuite par le nombre de fois où le mot "le" est utilisé. Amusez vous bien ;)

Lorsque j'allâmes voir le film Avengers : Age of Ultron, la ressemblance frappante avec la célèbre saga des cyborgs de Dragon Ball me frappâtes immédiatement.

"Mais toutes similarités entre les deux oeuvres serâssent purement fortuites", me direz-vous ?
Après tout, le personnage Ultron est apparu pour la première fois dans The Avengers #54 de 1968 alors qu'Akira Toriyama ne débuta Dragon Ball que dans les années 1980... Du coup, pourquoi Joss Whedon eut-il choisi de s'inspirer d'une oeuvre postérieure à celle dont il réalisa une itération ?

Eh bien lis ce qui suit et on en reparle...

(cliquez pour voir en plus grand, ou utilisez une loupe)

ACCABLANT, n'est-ce pas ? Et si, qui plus est, je vous rêvélu que Joss Whedon est un grand fan de Dragon Ball, oeuvre à laquelle il fît référence à de multiples reprises dans sa carrière (comme dans Buffy contre les vampires, où l'anti-héros Spike n'hésite pas à se comparer allègrement, posey, chill, à Végéta!!!§!!). Plus ACCABLANT encore, le réalisateur n'hésite pas à admettre calquer la structure de ses films sur celles d'autres oeuvres qui le touchent (comme il l'avait fait avec Star Wars pour le premier Avengers).

Bref, c'est ACCABLANT.

...

Lorsque toute cette affaire me sautut aux yeux, je n'aiya d'autres choix que d'en parler au monde. Et le monde resta circonspect...
(cliquez si vous avez du cran)

Après 807 notes sur Tumblr et pas moins de 26 470 points ainsi que 971 commentaires sur 9gag, et sans compter les partages sur facebook, je réalisâmes soudain que le monde n'était pas prêt pour cette découverte. Les insultes pleuvent, puis les contre-argumentaires et enfin les menaces.

Ce que vous pouvez voir juste au dessus, ce sont d'ailleurs deux messages privés anonymes reçus sur tumblr (où ils sont ironiquement baptisés "fanmails") qui me paraissent symptomatiques des réactions que ma petite infographie suscitiasse : étrangement, ce n'est pas tant la relative nature capillotractée de la théorie qui est attaquée, mais la rudesse avec laquelle je traîtâmes le personnage de Yamcha, qui, contre toute attente, semble avoir derrière lui toute une virulente communauté de fidèles (que j'appellerai dorénavant les Yamfans).
Révélation finalement plus troublante encore que celle que j'apportai modestement...

Et le plus triste, dans cette affaire, c'est que s'il n'avait pas souhaité rester anonyme, j'aurais pu avouer au miskine auteur du premier message que j'habite à plus de 900 km de Paris... :/ *marlich*

Et vous, vous voyez aussi les ressemblances, ou bien vous avez de la chorba qui pique dans les yeux ?

mardi 25 août 2015

Shining : la terrible histoire d'un pays imaginaire





Qui n'a jamais tremblé devant les images folles de Stanley Kubrick, devant ses disparitions en fondu et ses zooms terrifiants ? (Vous qui répondez fièrement "moi !", allez voir Shining s'il vous plaît, et si c'est déjà fait, réessayez avec les yeux ouverts et le son enclenché). Oui, mais voilà, le monstrueusement talentueux Jack Nicholson a été dupé. Ce n'est pas dans un film adapté d'un roman de Stephen King qu'il a déversé ses mimiques à glacer le sang, mais dans un tout autre genre littéraire. La MarlichTeam, elle, n'a pas été leurrée.

Présenté comme un thriller, Shining respecte ses promesses. La scène d'introduction à la musique horrifique nous plonge dans un contexte d'isolement total, mais surtout d'émerveillement inavoué, avec la splendeur du paysage entourant le fameux hôtel. Jack est donc engagé par un personnel douteux pour accomplir des tâches qu'on ne comprend que tardivement. Il retourne (ou est-ce la première fois qu'il s'y rend ?) auprès de Wendy qui l'attend sagement dans sa cuisine (note de Tamerlan: une femme, quoi). Rapidement, il parvient à convaincre sa "famille" de le rejoindre dans un endroit lointain et "merveilleux". Certes, ce n'est pas très réaliste, mais ne critiquons pas le film! Nous nous posons d'autres sérieuses questions, cette introduction nous en rappellerait-t-elle une autre ?
L'intrigue s'installe. Contre toute attente (quoique), le fabuleux "pays imaginaire" s'avère être un endroit regorgeant de dangers, première duperie ! On nous apprend que l'ancien gérant du lieu à perdu la raison et tué toute sa famille aux moyens d'un objet très symbolique, un crochet ! Non, une hache. Qu'est-ce qui l'a rendu fou ? Le crocodile, heu, l'hôtel lui-même !
L'antagoniste joue son rôle, l'état mental de Jack (que nous appellerons désormais Peter sans raison flagrante) empire rapidement, sous les tics-tacs incessants de sa machine à écrire. Lorsque Wendy lui fait part de son souhait de regagner la ville, il s'emporte. Nul ne peut quitter l'hôtel ! Lorsqu'on y est, on y reste "encore, et encore, et encore". La folie de Peter devient telle qu'il blesse involontairement (soit disant) le personnage qui lui est le plus cher, son fils ! Troublé et délaissé, le petit "Dannyboy" se sent trahi. Il perd rapidement des forces. Ses visions se font toujours plus intenses, mais personne n'y croit vraiment. Le misquine connaît l'issue de tout cela, mais ne parvient jamais à l'exprimer. (Ne me dites pas que vous ne voyez pas où je veux en venir ?).
Un allié inespéré entre en jeu, le cuisinier d’ethnie étrangère (ntm: black quoi). Il fait de son mieux pour aider ses amis, et même s'il y parvient, il n'y survit pas (ntm: le noir meurt, quelle surprise). Les impasses deviennent réelles. Une énorme vague de sang, des jumelles extrêmement très beaucoup terrifiantes, une salle interdite, une séductrice nue dans une baignoire, et des choses normalement insensées empêchent les personnages de quitter l'hôtel.
Malgré tout, Wendy parvient à s'échapper en usant de sa poussière de fée. Quoi ? En usant de ruses contre Jack plutôt. Elle regagne alors son Londres de l'entre-deux guerres.

Et alors ? Toujours pas ? Quelques explications (ntm: bande d’ignares) :
Si je vous dis que la vague de sang représente leur plus gros obstacle, la mer. Que les deux jumelles se retrouvent ici à cause du premier Capitaine Hache de l'histoire, sont donc les enfants perdus et rappellent à Wendy l'horrible vérité sur cet endroit. Que la séductrice nue dans son bain use de ses charmes pour piéger Peter, et est naturellement la Sirène. Mais mon Dieu quelle beauté, surtout par la suite. Que le cuisinier aide ses amis aux périls de sa vie et qu'il est d'ethnie différente (ntm: tu peux dire "black" petit con, personne se fâchera!), c'est carrément l'Indienne (ntm: Oh! Raciste !). Et que le petit Danny sait tout depuis le début, que sa magie est la clé pour fuir l'hôtel, mais que si personne n'y croit, ils sont cuits, vous reconnaissez Clochette ? Si non, désolé pour vous. Quant à Jack dont on suit la descente aux enfers, son personnage est inspiré directement et sans l'ombre d'un doute de Peter. D'ailleurs, son ombre (personnage indépendant de Peter Pan) est elle aussi mise en scène. Ici, elle représente la part de Jack qui tente coûte que coûte de retrouver son humanité. Pour preuve, le personnage de Jack possède une ombre au début du film (facilement remarquable sur les murs de l'hôtel), mais la perd au fur et à mesure, pour la voir disparaître totalement. Dans les dix dernières minutes, Jack ne possède plus d'ombre du tout, et abandonne ainsi son ultime part d'humanité. Enfin, l'hôtel, endroit reculé à première vue magnifique, mais terriblement dangereux ressemble étrangement au pays imaginaire.

Désormais, relisez la partie centrale, avec tout cela en tête. Vous vous sentez trahis ? Vous pleurez dans votre coin ? Vous mangez des Oreo et du beurre de cacahuète dans un garde-manger verrouillé ? Ne vous inquiétez pas, Peter Pan est aussi est une très belle histoire ! Bien à vous, Axman&Tamerlan de MPTCulture. (ntm: REDRUM... REDRUM... REDRUM...)




ntm: Eh! Ax! Pourquoi quand je parle, il y a un "ntm" devant ma phrase putain ?
Axman: Je suppose que ça signifie "note de Tamerlan" ?
ntm: ... ... ... ...
Axman: Quoi ?
ntm: ... ...ntm.