Pour
vous faire comprendre l’étendue des dégâts que pourraient
susciter une telle enquête, nous vous proposons de partir du haut de
l’échelle et de descendre progressivement.
Tout
commence aux États-Unis d’Amérique avec le personnage poilu et
attendrissant de Cobb qui
tente désespérément de soustraire une information essentielle du
subconscient d’une victime. Tel un gros Nounours en manque d'amour, il visite ses victimes au moment du coucher. Pour ce faire, lui et son équipe
réalisent une extraction de rêve, puis vendent l’information
extraite au plus offrant. Sans se douter qu’ils ne
sont que des marionnettes. Jusqu'à présent, ses visites nocturnes se déroulent normalement; les victimes sont endormies et Cobb viole leur subconscient (entre autres choses...). Seulement un jour,
l’extraction tourne mal et Cobb se voit forcer de réaliser une
inception.
Le concept est simple (presque).
Il doit pénétrer dans le rêve d’une victime et y implanter la graine d’idée qui germera d’elle-même.
Ntm :
Vous devez certainement vous
demander quel est le putain
de rapport entre un film
oscarisé de 2010 et une série « animée » pour enfant
de 1962. Tout est lié. Ou
rien.
Au son mélodieux du pipeau ou de tout autre "instrument" à vent,
Cobb arrive dans un décor
urbain pluvieux où il kidnappe sa cible. Le subconscient de cette
dernière se sent violé et identifie l’équipe comme persona non grata. En
bon homme de main du marchand de sable, Gros Cobb plonge sa victime dans un
nouvel étage de rêve.
Ils
arrivent dans un hôtel étrange où l'intrigue générale se déroule sur un lit la tête en bas, puis dans une forteresse sécurisée
en haute montagne. Le rêve s’installe sournoisement.
Pourtant, l’inception ne
se déroule pas comme prévu. Cobb et
son amie Ariane
doivent quitter leurs camarades excités et plonger trop profondément dans les songes de leur
victime pour y implanter leur
graine. Ils
arrivent
dans les limbes nuageux
où Cobb
découvre son épouse décédée. Jusqu’à
présent, il
pensait qu’il était l’instigateur de la plongée dans les rêves.
Du haut de son petit nuage,
il descendait l’échelle et enfermait ses victimes dans leur
sommeil. Mais aujourd’hui il comprend qu’il avait tort, car il
n’est plus Nounours
depuis longtemps. Désormais, il est devenu la victime. Sa femme Mal non plus n’est plus ce qu’elle était autrefois.
En bonne marchande de sable,
elle réalise une tentative désespérée afin de plonger Nicolas
Cobb et Pimprenelle
Ariane dans un sommeil toujours plus profond. Bonne nuit
les petits, faites de beaux rêves pour l’éternité.
Ntm: Bordel,
je savais que Pedobear avait quelque chose à se reprocher.
Mais
Pimprenelle et Nicolas
ne sont plus aussi dupes que lorsqu’ils étaient enfants. Ils refusent le GHB du marchand et parviennent à regravir les échelons (en se suicidant ?!).
Victorieux, ils échappent aux griffes de Mal et de
son sable
somnifère. Après des dizaines de suicides collectifs entre-coupés d'amour malsain, ils remontent dans le monde réel. Pourtant, enfant, ce monde paraissait
différent. Il était fait de marionnettes et de nuages
volants. Nicolas Cobb décide de laisser derrière lui ses questions en suspens, quitte à vivre éternellement enfermé dans un rêve.
Ntm: Où
sont passés les comptines dégueulasses et le sable du marchand ? Et si cette pute de Mal
avait eu raison et qu’il manquait un niveau de rêve avant
d’atteindre le monde réel de leur enfance ? Nicolas et Pimprenelle se souviennent de Nounours et de ses visites nocturnes frôlant la
pédophilie. Ou peut-être que même à l'époque, cette réalité-là était déjà un
rêve matérialisé par les deux enfants afin de cacher une vérité un peu plus dérangeante ?
Méfiez-vous du marchand de sable et de son ami Nounours. Qui sait ce qu'ils nous font une fois que le sable obstrue nos yeux ? Quoi qu'il en soit, la toupie n’est pas près de s’arrêter de tourner.