samedi 5 septembre 2015

Le jour où Pocahontas ouvrit la boite de Pandora




Il existe de ces films qu'il ne nous est pas autorisé à critiquer. Des films plébiscités pas la critique, révolutionnaires par leur authenticité, leur aspect innovant ou la beauté de leurs effets spéciaux. Ces soit-disant chefs d'oeuvre, presque devenus sacrés auprès d'une certaine tranche d'age, sont intouchables pour la plupart. Ce soir, Axman et Tamerlan, brisons tous les tabous. Descendez de vos grands chevaux (ou de votre Ikran) et Welcome in the Na'vi ! (ntm: Et allez vous faire foutre !)
James Cameron, réalisateur dont le talent n'est plus à remettre en doute, a sublimé Titanic, Terminator ou encore Alien, le retour. Ce premier film bat tous les précédents records, atteignant sans difficulté le titre de plus grand succès au box office. Ce fameux titre, désormais révolu, fut un pâle succès en comparaison au chef d'oeuvre de Cameron le plus apprécié.
Avatar est un film exceptionnel, aucun doute ne subsiste. Autant par la beauté des effets spéciaux, des images et de l'univers, il nous plonge dans un monde que nous ne voudrions jamais quitter. Tant de nouvelles idées, de concepts inédits, de dialogues profonds et de romantisme nous font pétiller les yeux (ntm: et nous laissent sur le cul). Seulement, les premiers émois passés, nous nous rendons rapidement compte que tout ce qui est vraiment exceptionnel dans Avatar, n'est qu'un remake d'une histoire que nous connaissions depuis bien plus longtemps. Si vous ne l'avez pas remarqué, rien n'était pourtant très subtil (ntm: vous êtes idiots). Laissons places aux explications.

Tout commence avec un homme séduisant, dont l'aspect premier appelle à un caractère plus profond. Jake Sully, dont le prénom est issu du diminutif anglo-saxon de John (ntm: comme de par hasard) est un soldat. Ses cicatrices de guerre sont ancrées en lui, autant sur le point physique (son handicap) que sur le point psychologique. Pour l'instant, ce personnage promet d'être intéressant, mais n'est pas particulièrement révolutionnaire. L'histoire se met en place. Jake part pour un nouveau monde, jamais ou très partiellement visité auparavant, aux côtés d'une armée de colons dont il fait partie. Après un voyage épuisant, Jake met les pieds sur Pandora, une planète (ntm: c'est une lune sale inculte! Tu critiques toujours tout sans jamais rien connaître hein ?) recouverte d'une jungle luxuriante et sauvage. À première vue déserte de toute activité humanoïde, Pandora se révèle être un véritable trésor en matière de faune et de flore pour les nouveaux venus. Se croyant chez eux, ces (ntm: enfoirés de) colons s'installent. Contrairement à ce que nous pensions au début du film, les Terriens ne sont pas ici en observateurs scientifiques, mais pour extraire une ressource essentielle au développement économique des pays colonisateurs de l'époque. (ntm: De l'or ? De nouveaux légumes, fruits, épices, médicaments ou bétails ?) Presque, de l'unobtanium.
Rapidement, ces (ntm: pourris d'Européens) Terriens se rendent compte de leur terrible erreur. Ce n'est pas parce qu'on plante son drapeau quelque part, que ce lieu nous appartient pour autant. (ntm: euh... on parle toujours du film là ?) Pandora est habitée par une espèce humanoïde autochtone à l'intelligence développée (ntm: tu rigoles ? Ces animaux ? Regarde la couleur de leur peau ! Ils ne parlent même pas une vraie langue, écoute-les !). Ces animaux donc, les Na'vi n'entendent pas se laisser dépouiller sans réagir. Après tout, qui sont ces intrus qui les envahissent ? (ntm: la race supérieure, tout simplement).
En parallèle de l'aspect "politique", Jake, en bon ignorant, part en expédition scientifique. Il tombe alors sur Neytiri l'indigène, qui le sauve in-extremis des dangers du nouveau monde. Neytiri se méfie du colon, mais alors qu'elle écoute les messages d'Eywa, leur dieu-arbre, elle décide de le conduire à son peuple, dont elle est la fille du grand chef, Eytukan. Contrairement à son peuple, Neytiri voit en Jake un être sensible, intelligent et bon. Elle en fait son allié et son confident, en lui expliquant tous les magnifiques secrets de Pandora, protégée par la divinité de la Nature.
Mais les colons perdent patience. Ils ne parviennent pas à soutirer la richesse des Na'vi par la diplomatie, et décident d'utiliser la force. (ntm: Ils leur offrent de douces et chaudes couvertures contaminées par la Polio ?) Quoi ? Non, pas du tout. (ntm: Ils les affament en exterminant leur première source d'alimentation, les bisons ?) Mais où tu vas chercher tout ça Tamerlan ? (ntm: Ils les assassinent ?) Ah, là tu y es ! Les colons décident d'anéantir l'espèce Na'vi. Contre toute attente, lorsque la bataille éclate, Jake choisit son camp. Il se range du côté des autochtones !
Les indigènes utilisent tout ce qu'ils possèdent pour sauver leur Nature. Aidés de Jake et de quelques déviants, ils parviennent à repousser l'envahisseur. Pandora est sauve ! (ntm: mais pour combien de temps ?)

Vous connaissez le principe désormais. Je vous explique qui est qui, puis vous reliez la partie centrale, et vous verrez par vous-même !
Je crois que comme moi, vous ne voyez que très peu de distinctions entre le soldat colon Jake Sully, et le soldat colon John Smith dont les noms sont très proches. Dans Pocahontas, les colons Européens arrivent sur le nouveau monde pour piller l'or et les ressources premières des Amérindiens. Ici, les colons Terriens arrivent sur le nouveau monde pour piller la richesse première des Na'vi. Il est clair que Pandora symbolise les Amériques, avec ses ressources inédites, ses multiples richesses, sa fascinante flore et terrifiante faune. Les Na'vi d'ailleurs, sont grands, minces et d'une couleur de peau très marquante. (ntm: dit que les indiens d'Amérique sont bleus aussi ! Enfin, ETAIENT ahah !) Tout comme les natifs de Pocahontas, ils ne sont pas prêt à se laisser marcher sur les pieds (ntm: J'ai dis ETAIENT parce que là, on les a tous tués les indiens d'Amérique hein ! T'avais compris ? ahah ! Humour !). Tamerlan, là ça devient limite. Bref, Jake/John tombe rapidement amoureux d'une indigène vivant là-bas. Ici, la magnifique native est appelée Neytiri, mais son aspect et son rang rappellent fortement ceux de la princesse Pocahontas. Grâce à leur amour extraordinaire, ils vont tenter de calmer les tensions entre leurs peuples respectifs. Vous voyez le lien quand même ? (ntm; sinon, achetez-vous des yeux les gars !) Parlons d'Eywa maintenant. La déesse de Pandora,  confidente et conseillère de Neytiri/Pocahontas est présentée sous la forme d'un arbre aux feuilles tombantes. (ntm: Grand-mère Feuillage ?!)
Accélérons. Powhatan et Eytukan sont tous les deux chefs d'une tribu autochtone (et leurs noms sont aussi très proches). Neytiri et Pocahontas doivent toutes les deux se marier au meilleur guerrier de la tribu, Tsu'tey et Kocoum, par qui Jake et John seront perçus comme de terribles ennemis. Le chef des colons Colonel Quaritch/Gouverneur Ratcliffe est un homme blanc (ntm: enfin un être appréciable) et avide de richesse. Jake et John retournent tous les deux leur veste pour se battre aux côtés des bons, et y laissent quelques plumes. Finalement, les gentils gagnent ! (ntm: ouais, là t'abuses sur les comparaisons par contre.)

Alors ? Convaincus ? Avatar ne paraît plus vraiment être une histoire extraordinaire, n'est-ce pas ? (ntm: continuez à vous voiler la face, bande de moutons). James Cameron aurait-il été en manque d'inspiration ? Tamerlan et moi vous laissons ruminer "en paix". Pleurez, criez, arrachez-vous les cheveux et si ce sentiment vous plaît (ntm: si vous êtes maso) suivez l'actualité du blog et lisez les autres articles. Bien à vous, Axman et Tamerlan, pour votre plus grand déplaisir.




Big fan: Ouais, c'est ça bande de cons ! Et le grand Toruk alors ?
Axman: Bah, c'est Flit le colibri, les mecs.
Tamerlan: Euh... Il y a un problème dans ton raisonnement, et il est de taille !
Big fan: Merde. Très bien. Et Norm Spellman alors, c'est qui ? Ta mère ?
Axman: Non, mais par contre c'est Meeko, évidement.
Tamerlan: Euh attends, Ax, qu'est-ce que t'as pris là ? Faut partager vite fait.



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