mardi 20 septembre 2016

Inception ou Nounours et ses penchants




10 décembre 1962 : Alors que Claude Laydu rentre chez lui après des heures d’un labeur ennuyeux dans ses bureaux de RTF Télévision, une idée lumineuse surgit dans son esprit. Concept issu du hasard, d’une graine implantée dans son esprit mal tourné ou d'un traumatisme d'enfance, Claude ne tardera pas à faire de Bonne nuit les petits une révolution. Mais quelles vérités salaces se cachent derrière le marchand de sable, Nounours, Pimprenelle et Nicolas ? Après des semaines d’investigation poussée entre scènes de tournage et bureau de production, notre équipe vous révèle son enquête choc. Les toupies risquent de tourner encore longtemps.

Pour vous faire comprendre l’étendue des dégâts que pourraient susciter une telle enquête, nous vous proposons de partir du haut de l’échelle et de descendre progressivement.
Tout commence aux États-Unis d’Amérique avec le personnage poilu et attendrissant de Cobb qui tente désespérément de soustraire une information essentielle du subconscient d’une victime. Tel un gros Nounours en manque d'amour, il visite ses victimes au moment du coucher. Pour ce faire, lui et son équipe réalisent une extraction de rêve, puis vendent l’information extraite au plus offrant. Sans se douter qu’ils ne sont que des marionnettes. Jusqu'à présent, ses visites nocturnes se déroulent normalement; les victimes sont endormies et Cobb viole leur subconscient (entre autres choses...)Seulement un jour, l’extraction tourne mal et Cobb se voit forcer de réaliser une inception. Le concept est simple (presque). Il doit pénétrer dans le rêve d’une victime et y implanter la graine d’idée qui germera d’elle-même.

Ntm : Vous devez certainement vous demander quel est le putain de rapport entre un film oscarisé de 2010 et une série « animée » pour enfant de 1962. Tout est lié. Ou rien.



Au son mélodieux du pipeau ou de tout autre "instrument" à vent, Cobb arrive dans un décor urbain pluvieux où il kidnappe sa cible. Le subconscient de cette dernière se sent violé et identifie l’équipe comme persona non grata. En bon homme de main du marchand de sable, Gros Cobb plonge sa victime dans un nouvel étage de rêve.
Ils arrivent dans un hôtel étrange où l'intrigue générale se déroule sur un lit la tête en bas, puis dans une forteresse sécurisée en haute montagne. Le rêve s’installe sournoisement. Pourtant, l’inception ne se déroule pas comme prévu. Cobb et son amie Ariane doivent quitter leurs camarades excités et plonger trop profondément dans les songes de leur victime pour y implanter leur graine. Ils arrivent dans les limbes nuageux où Cobb découvre son épouse décédée. Jusqu’à présent, il pensait qu’il était l’instigateur de la plongée dans les rêves. Du haut de son petit nuage, il descendait l’échelle et enfermait ses victimes dans leur sommeil. Mais aujourd’hui il comprend qu’il avait tort, car il n’est plus Nounours depuis longtemps. Désormais, il est devenu la victime. Sa femme Mal non plus n’est plus ce qu’elle était autrefois. En bonne marchande de sable, elle réalise une tentative désespérée afin de plonger Nicolas Cobb et Pimprenelle Ariane dans un sommeil toujours plus profond. Bonne nuit les petits, faites de beaux rêves pour l’éternité.

Ntm: Bordel, je savais que Pedobear avait quelque chose à se reprocher.

Bonne nuit les petits

Mais Pimprenelle et Nicolas ne sont plus aussi dupes que lorsqu’ils étaient enfants. Ils refusent le GHB du marchand et parviennent à regravir les échelons (en se suicidant ?!). Victorieux, ils échappent aux griffes de Mal et de son sable somnifère. Après des dizaines de suicides collectifs entre-coupés d'amour malsain, ils remontent dans le monde réel. Pourtant, enfant, ce monde paraissait différent. Il était fait de marionnettes et de nuages volants. Nicolas Cobb décide de laisser derrière lui ses questions en suspens, quitte à vivre éternellement enfermé dans un rêve.

Ntm: Où sont passés les comptines dégueulasses et le sable du marchand ? Et si cette pute de Mal avait eu raison et qu’il manquait un niveau de rêve avant d’atteindre le monde réel de leur enfance ? Nicolas et Pimprenelle se souviennent de Nounours et de ses visites nocturnes frôlant la pédophilie. Ou peut-être que même à l'époque, cette réalité-là était déjà un rêve matérialisé par les deux enfants afin de cacher une vérité un peu plus dérangeante ?

Méfiez-vous du marchand de sable et de son ami Nounours. Qui sait ce qu'ils nous font une fois que le sable obstrue nos yeux ? Quoi qu'il en soit, la toupie n’est pas près de s’arrêter de tourner.

mercredi 18 mai 2016

E.T : le préquel du préquel (du préquel ?) ou la jeunesse de Yoda


Retranscription perdue dans une galaxie lointaine, très lointaine : Yoda, téléphone, maison.
Fin du message.

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Festival de Cannes, 26 mai 1982 : Sous la réalisation du dieu Steven Spielberg, un nouveau héros est né pour le plaisir de tous les enfants et des compagnies téléphoniques.
E.T l'extraterrestre est un petit alien mignon mais au physique particulièrement vilain, perdu dans une planète qu'il ne connaît pas et œuvrant corps et âme pour retrouver sa famille. Auparavant inconnu du grand public, E.T le miskine deviendra rapidement l'icône de toute une génération. Et les raisons à cela ne manquent pas, car il n'est plus à prouver que Spielberg a su sublimer ses scènes, allant de l'émouvant à l'angoissant en un claquement de doigts. Innovant et époustouflant, E.T a su nous tirer larmes et rires sans le moindre état d'âme. Pourtant, une question évidente s'est rapidement posé à notre équipe de chercheurs lorsque nous avons revisionné le chef d'oeuvre de 1982 : E.T est-il vraiment un personnage inédit ? Des analyses sérieuses et complètes ont été réalisées sur le long terme. Attention, pour la sécurité de tout un chacun, nous précisons que la réponse à cette question peut heurter la sensibilité des plus geek.

À une époque où tous les grands films inspirent un spin-off racontant la jeunesse de l'un des personnages secondaires, il est à se demander pourquoi LE personnage le plus charismatique de la saga StarWars n'a jamais eu le droit à cet honneur. Après une comparaison poussée du background du personnage, il est apparu que le pauvre Yoda possède véritablement un film à son effigie. Mais quelle terrible histoire.

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Tout commence dans une galaxie pas si lointaine que ça. Yoda, jeune adolescent extra-terrestre tente coûte que coûte d'impressionner ses pairs. Même s'il est difficile pour quiconque de connaître avec précision le passé de Yoda, quelques éléments peuvent être établis avec certitude. Nous savons de source sûre que la créature (reptilienne ?) constata une fluctuation inhabituelle de la Force, devenant incertaine. Ayant lui-même des activités plus que douteuses dans le monde de la drogue (ce qui lui causera par la suite une dégénérescence du langage...), Yoda décida rapidement d'éloigner tout soupçon en accusant "les autres". Finalement, les grands Maîtres Jedi déclarèrent unanimement que la puissance du Côté Obscur était en train de se développer dans la galaxie.
Malgré lui, le jeune Yoda fut entraîné dans une aventure qu'il aurait préféré ne jamais commencer. D'une manière ou d'une autre (nos études poussées ont tout de même laissé des zones de mystère), le Jedi Yoda s'écrasa sur une planète étrange nommée "Terre". Vous connaissez la suite de l'histoire, évidemment. Persuadé que tout mal peut être évité avant qu'il ne survienne, Yoda se fera passer pour un alien ingénu afin d'enquêter sur la véritable source d'un problème sous-jacent : Elliott. Car les preuves ne manquent pas. À peine âgé de 10 ans, le jeune Terrien maîtrise déjà un aspect incompris de la Force, celui de communiquer par télépathie avec ses Maîtres. Usant de cette connexion, le Padawan développe des pouvoirs incroyables et une empathie qui n'est pas sans rappeler celle des plus justes des Jedi. Car "la force est puissante dans sa famille".

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Mais Yoda était jeune, et les erreurs sont courantes chez les plus jeunes d'entre tous. Après s'être entiché du petit Elliott, le Jedi n'était plus de taille à se débarrasser de la menace qu'il représentait. Car, comme vous l'avez deviné, nos recherches nous ont conduit à une conclusion horrifique : Elliott, 10 ans et déjà androgyne, n'était autre qu'un Skywalker.
Yoda tenta de se rapprocher du jeune Elliott, qui fut sidéré d'apprendre que les vrais Jedi avaient le pouvoir d'illuminer le bout de leur index. Pourtant, le revers de cette découverte fut fatal. Émerveillé, Elliott Skywalker fit tout pour accélérer son apprentissage, au péril de sa sagesse. Le côté Obscur l'assaillit. Déterminé à devenir "le plus puissant de tous les allumeurs d'index", le jeune Padawan recruta une armée. Toujours naïf quant à l'état de son élève, E.T tenta de fuir cette armée aux côtés d'Elliott qui fit sa plus grande démonstration de Force à ce jour : car, ce soir-là sur la bicyclette, le Maître Yoda fut tout aussi choqué que nous, spectateurs. Oui, ce fut Elliott qui fit s'envoler le véhicule au moyen de ses midichloriens.

Ntm: "Non. Si en plus on commence à parler de "midichlorien", là je me casse. Jar Jar, tu viens ?"

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Ce fut à cet instant que Yoda comprit l'ampleur des pouvoirs de son élève. Il tenta de prévenir le vaisseau-mère de sa découverte à travers la fameuse séquence : E.T, téléphone, maison ! Sans succès. Il tenta de fuir l'armée de Skywalker, prémisse de l'Empire galactique. Sans succès. Il tenta de mettre en scène sa fausse mort. Sans succès ! Le pouvoir d'Elliott était tel que toutes ses tentatives furent réuduites à néant. Il prit alors la fuite dans sa soucoupe volante (ancien moyen de locomotion très tendance à l'époque). Pourtant, le mal était fait. E.T avait éveillé la soif de pouvoir d'Eliott Skywalker. Terrifié, l'extra-terrestre retourna dans sa galaxie la queue ente les jambes et se plongea dans ses drogues pour oublier sa peine. De cette expérience traumatisante, il tira deux choses : sa sagesse et son incapacité à s'exprimer correctement bordel de merde.

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jeudi 29 octobre 2015

Comment le manga Dragonball a inspiré le film Dragonball evolution

Tout d’abord, comme vous l’avez remarqué, le manga de Toriyama et le film en question portent pratiquement le même nom.
Désormais, après avoir terminé de vous parler des nombreuses ressemblances entre les deux œuvres, nous allons vous expliquer ce qui a réellement inspiré Dragonball Evolution : le cycle de reproduction des castors canadiens. (Attention, ce qui suit est entièrement vrai.)

Ces animaux complexes sont en voie d’extinction depuis des décennies, menacés par leur ennemi juré l’Homme, bipède moche et puant aussi effrayant qu’un chaton en manque de câlins (Piccolo). Pour ces êtres isolés, l’Ennemi est un étranger. Il conquiert leur territoire avec cupidité et n’a qu’un but : faire du monde des castors son monde de destruction et de méchanceté. Parce que ce méchant est vraiment très méchant. Tel un extraterrestre vert et méchant en visite de méchanceté, il va s’immiscer sournoisement et méchamment et créer le chaos d’un air méchant.

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Lorsqu’il vient au monde, le castor du Canada, ou Castor canadensis est peu respecté par ses semblables. Délaissé, il est sans cesse charrié, bousculé et moqué, car différent. Chez les bûcherons canadiens, il est de coutume de penser que canadensis est un être qui souffre de sa solitude (« Qu’est-ce t’as à rester seul, castor ? T’as pas de gosses dans tes bobettes, tabernacle ? » étant un de leurs nombreux dictons.) Ayant pour seuls amis les quelques membres de sa famille, le castor du Canada devra survivre à l’attaque répétée des humains (Piccolo), qui finira toujours par tuer ceux qui lui sont chers (Sangohan). Abandonné, canadensis (Goku) devra apprendre à se forger. Heureusement, et pour la première fois de sa vie, il aura quelqu’un pour le guider.

Grâce à son mentor (Maître Roshi), canadensis apprendra (très) rapidement à contrôler ses aptitudes : le développement de ses capacités d’apnée, la reconnaissance de son environnement, le perfectionnement de ses déplacements aquatiques, la création de barrages IKEA et le Kamé Hamé Ha. Beaucoup plus tard, les scientifiques ont remarqué que très souvent, canadensis suivra aveuglément les miches d’une belle castorette qui le mènera vers sa nouvelle vie.

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À ce point, la vie de tous les castors du Canada est assez semblable. Après avoir entrepris son grand voyage (pouvant atteindre parfois plusieurs centaines de kilomètres), canadensis ne s’arrête que lorsqu’il trouve ce qu’il cherchait : la vengeance. Et les similitudes dérangeantes avec le film ne s’arrêtent pas là. Le seul moyen que possède canadensis pour repousser les offensives de l’Ennemi est de regrouper sept reliques afin d’amener à la vie celui qui les sauvera tous (oui, c’est la vérité. Vous n’imaginez pas tout ce qui passe au Canada.) Avec deux bonnasses castorettes et un castor sexy mais moche, canadensis part en général vers le sud. Sur son chemin, il trouve toujours six des sept reliques : du bois, de la boue, une queue plate (celle de derrière bande de pervers), une dentition parfaite, un lac et un exemplaire de Mein Kampf (parce que les castors du Canada sont très racistes). Mais la septième relique est toujours aux mains du terrible Ennemi et il ne lâchera son bien (un canard femelle) qu’au prix d’un combat terrible durant rarement moins de trente secondes. Au terme de ce combat interminable aux effets spéciaux douteux, canadensis et ses amis déroberont la dernière relique (un canard, je le répète) et commenceront leur œuvre. Les dents, le bois, la boue et le lac serviront à la construction d’un barrage cosy (parce que les castors sont avant tout des maçons portugais). À l’intérieur, les scientifiques ont été très surpris de remarquer que canadensis s’accouple une fois sur deux avec le canard en question, usant de manière inappropriée de sa queue plate de son exemplaire de Mein Kampf (ne me demandez pas ce qu’il en fait). Lorsque le rituel réussit, le sauveur apparaît, liant la queue et la cruauté du castor au bec et à la débilité du canard : le grand seigneur ornithorynque.


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Souvent aux alentours du printemps, la naissance de l’ornithorynque restera un mystère pour tous les humains (qui sont les méchants de l’histoire, je le répète). D’aucuns diront qu’il n’est qu’un animal mignon au même titre qu’un chaton. D’autres, plus sages, comprendront qu’au même titre que les chatons (encore), il signera l’anéantissement de tous les hommes, les Ennemis. Quoi qu’il en soit, les scientifiques sont clairs : le castor du Canada est un antagoniste à ne pas prendre à la légère.

Axman : Alors, le cycle de reproduction des canadensis ne vous rappelle pas une histoire ? Voilez-vous la face bande d’idiots. Moi, je me rallie à leur cause. Tamerlan ? Où t’as mis notre exemplaire de Mein Kampf putain ? Les castors Sayen arrivent, et cette fois, Piccolo ne sera peut-être plus là pour nous sauver !

Bon, j’avoue que j’ai peut-être un peu embelli le cycle de reproduction des castors du Canada, mais avouez, au moins, que ça aurait fait un bien meilleur film que Dragonball Evolution.



jeudi 1 octobre 2015

Les Teletubbies: Histoire d'un aller et retour

L'année de tous les vices: 1997. En plus de signer la fin de la guerre du Congo, la quarante-troisième agression assumée de notre ami Jean-Marie L., la réélection tant espérée en tant que député de la sixième circonspection du bien-aimé Nicolas S., la fin de la guerre du Congo, l'attaque du World Trade Center, et la fin de la guerre du Congo, en ce jour pluvieux, les studios BBC décident de commencer la diffusion de ce qui deviendra rapidement la cause de tous les cauchemars des plus jeunes.
Entre secte, drogues, chants, prostitution infantile, et rires diaboliques, ce nouveau programme mènera des centaines d’enfants en psychothérapie. Et pour cause, les Teletubbies jouent sur notre perception de la réalité, en trompant nos esprits les plus affûtés. Pourtant, l’histoire que Tinky-Winky et les autres nous racontent est loin d’être nouvelle. Accrochez-vous, et commencez à tirer sur votre herbe à pipe. Vous en aurez besoin...



Présenté comme un programme pour enfant, les Teletubbies s’ouvrent sur un monde de verdure et de chants (gay ?). Mais l’air enchanteur ne trompe personne ! Quiconque pose son regard sur le Bambin-Soleil le comprend : on nous cache de mauvaises intentions.
Tout débute avec quatre amis de petite taille, occupés à s'entre-aimer sur le seuil de leur solide bâtisse. Il fait bon vivre ici. L'air est frais, l'herbe est verte et la maison à porte ronde, semblable à un Cul-de-Sac, est recouverte de pelouse. Les quatre nains se prélassent tranquillement... À première vue, rien n'est susceptible de troubler leur quiétude méritée, si ce n'est les relents acides de la fumée épaisse de l'herbe à pipe. Très vite, la situation s'approfondie. En quelques secondes, nous remarquons une relation très ambiguë entre deux des personnages principaux !

En véritable héros de la Terre du Milieu, Tinky-Winky est un être sensible et (gay ?) violet. Jamais loin de son sac à main rouge, ce personnage masculin est le cerveau de l'histoire. Il est doux, frais et réfléchi. Il est de loin le personnage le plus sage et toujours d'une aide précieuse pour l'intrigue générale. Oui mais voilà, malgré le fait que sans lui, on en serait toujours à manger des lapins crus et à se faire bouffer par une araignée géante, il n'est qu'un sbire ! Esclavagé par son propre amour homosexuel, Samsagace, vous l'aurez tous reconnu, est à la botte du porteur de l'Anneau. Ce qui nous mène au deuxième personnage...

Jamais loin de son ami coloré, Po est un petit androgyne à peine plus âgé qu'un bambin. De couleur rouge, comme de par hasard, il est d'apparence docile et discrète. Cependant, Po possède un secret douloureux. Caché aux yeux de tous, la garçonette porte l'Anneau au sommet de son crâne. Et quel anneau, puisqu'il est l'intrigue des cent premiers épisodes ! Si, si, il y a des intrigues dans les Teletubbies... Po, donc, possède une trottinette bleue, symbole évident de son besoin de voyager et du long chemin à parcourir. En bon porteur de l'Anneau, il ne se laisse ni distraire par les femmes de la Comté, ni par l'herbe à pipe, ni par les attraits maléfiques du Bambin-Soleil. Très proche de son ami au sac à main, mais éternellement seul, il partira souvent dans des aventures en solo, croyant qu'il est assez brave pour braver tous les graves dangers gravés sur sa route routée.

À leurs côtés, la plupart du temps en tout cas, Dipsy et Laa Laa apparaissent à des moments clés de l'histoire, afin de ne dénouer aucun problème, de ne sauver personne et de constamment disparaître au moment opportun ! Ils jouent souvent au ballon, ce qui expliquerait leur retard mental, et se comportent comme des enfants. Ou des fous. Dipsy est vert, peut-être. Ou c'est Laa Laa. Je suis daltonien.


Les quatre amis partent donc à l'aventure. Au moyen de 365 épisodes, tous plus effrayants les uns que les autres, ils progressent dans un seul but, mais pour cela, ils doivent devenir quelqu'un d'autre. Ou quelque chose d'autre. Incognito donc, ils font rapidement la rencontre de nouveaux amis, qui rejoindront leur quête, pour le bien de tout Teletubbyland. Car oui, c'est le vrai nom de leur monde...

Constamment, une Voix semble les guider dans leurs aventures. Ce personnage intemporel joue un rôle de guide, mais aussi d'ami et de protecteur. Lui aussi bien touché par l'herbe à pipe, il est présent depuis le tout commencement, immortel, mais vieux. Il est chaleureux et sensuel, adoré de tous, il a toujours son mot à dire, mais il n'est jamais vraiment là, le gueux.
Vous voyez de qui je parle ? Mais si, il a des "affaires urgentes" à régler chaque fois qu'il y a du danger ! La Voix, toujours lointaine, est de loin l'allié le plus important pour les quatre amis, car il est celui qui crie "Fuyez !" lorsqu'il le faut.

Après une avancée considérable, qui les a mené à deux mètres de leur maisonnette, les quatre Teletobbits font la connaissance d'une flopée de nouveaux amis. Ainsi, un nain toujours à la traîne, qui se déplace bruyamment, qui n'est pas très beau et qui ne fait que manger, ferme la cadence. Noo Noo l'aspirateur est en effet l'intervalle comique. Plus avant, un autre ami incarne la beauté et la nature. Il est puissant, mais fragile à la fois. Toujours prêt à sortir des phrases hors-sujet comme "un soleil rouge se lève, beaucoup de sang a coulé cette nuit", la Fleur parlante est un personnage clé. Et s'il est une fleur parlante, c'est avant tout parce qu'une fleur qui parle, ça n'existe pas. D'ailleurs, les arbres parlant de Teletubbyland sont aussi des alliés de choix, si l'on désire perdre une heure et demie de film et endormir son public*.

Quant aux oiseaux chanteurs, ils ne sortent les quatre héros de leurs mort problèmes qu'en dernier ressort, et toujours après une demande explicite de la Voix, qui s'extasie tout de même de leur arrivée tardive. Ces oiseaux, bien que très rares à l'écran, sont un mystère en soi. Pourquoi ne pas les avoir appelés avant ?

Enfin, que seraient devenus les Teletobbits sans leur télé sur le ventre ? Oui, leur télévision est le personnage secondaire le plus important ! Il est celui qui mène les quatre amis dans les moments de doute, celui qui les guide, qui les conseille, voire qui les protège. Il est comme la Carte de notre amie Dora, un Rôdeur inavoué. Il est de loin le personnage le plus aimé. Et, en bonne télé des années 90, il vit très longtemps !

Bien sûr, on ne peut pas comparer une série pour "enfant" avec un tel film, s'il n'y a pas le grand méchant. Figurez-vous que les lapins de Teletubbyland ne sont pas ce qu'ils prétendent être (Cf: épisode 498). Ils sont mesquins, vils et hypocrites. Dépouillés de leur Anneau sur le crâne, ils feraient tout pour le récupérer. Ces lapins sont si précieux. D'ailleurs, dans ce fameux épisode terrifiant, la phrase devenue culte en dit long "Stupide Teletobbit joufflu, ça les abîme !"
Pour finir, si vous n'êtes toujours pas terrifié par la symbolique des Teletubbies, levez la tête vers leur ciel. Si bleu, il est toutefois enflammé d'un terrible regard. Brûlant, le Bambin-Soleil est le Mal incarné. Prenant les traits d'un enfant joueur, il se rit de l'avancée ridicule de la compagnie de l'Anneau. Il voit tout, constamment. Il est cruel et terrifiant, c'est un bambin nom de mille Mildiou. Un bambin ! Une horreur sans nom...




Après tous ces points commun, un esprit sain en viendrait à penser que les Teletubbies ne sont en réalité qu'un rêve du dénommé Samsagace Gamegie, refoulant son homosexualité apparente, et changeant chaque personnage par des équivalents réconfortants. Mais le rêve, comme tous les songes à cette époque sombre, se change irrémédiablement en une chose horrible au fil des épisodes. L'histoire de la Comté laisse place à celle d'un Sauron plus effrayant que nature. Un Sauron-Bambin.
Bien décidé à ne plus souffrir, Sam fera tout ce qui est en son pouvoir pour se réveiller aux côtés de son "ami" Frodon.
Bien sûr, tout ceci n'est qu'une hypothèse, mais est-ce si farfelu que cela ? Après tout, connaissons-nous vraiment les effets de l'herbe à pipe ? Une analyse approfondie de la pipe en question, permettrait de nouvelles découvertes.



*En effet, l'épisode 203 relate l'échange entre Dipsy, Laa Laa et les arbres parlants, loin de toute intrigue générale.

jeudi 24 septembre 2015

Ivre, il retranscrit la vie de Jean-Luc Lahaye dans les comics Iron-Man.

Si Elon Musk a inspiré le Tony Stark du cinéma, et Howard Hughes celui des origines, c'est sans conteste un artiste bien moins américain qui a nourri la personnalité du héros pendant les années 80. Attention, le récit qui va suivre peut paraître tiré par les cheveux, mais il est on ne peut plus authentique, donc soyez attentifs.

David Michelinie. Ce nom ne vous dit rien ? Il s'agit de l'auteur des comics Iron-man de 1978 à 1989, ainsi que dans les années 2000. Ce boulot fut le premier que Marvel Comics lui ait offert après qu'il ait quitté DC Comics. Au début, tout était compliqué pour David, car il avait du mal à cerner le personnage de Tony Stark. Jusqu'à l'été 1979 où tout changea brusquement. Cette année-là, il décide de prendre une pause à la Française et découvre ainsi l'auteur qui relancera sa carrière : Jean-Luc Lahaye aka JLL aka "Je fais du 15 ans".
En effet, cette fameuse année, JLL sort son premier 45 tours "Pascal et Cécile", et devinez comment s'appelaient les parents de ce bon vieux David ? Jonathan et Ilana mais bon... BREF ! David Michelinie tombe sur ce 45 tours et décide de l'écouter en rentrant dans sa chambre d'hôtel. Immédiatement, quelque chose s'éveille en lui. L'auteur décide alors de rencontrer le chanteur. Après de nombreuses recherches, les deux hommes se rencontrent par le biais de Gérard Pedron, le producteur de JLL, au KossBar et échangent durant de longues heures sur divers sujets tels que la politique, la pétanque, la pédophilie philosophie, la passion et autres passe-temps. Et 1,6 grammes dans le sang plus tard, l'auteur eut l'idée qui changera sa carrière et révolutionnera Marvel Comics ainsi que la bande dessiné Iron Man, prendre son calepin et noter toutes les anecdotes possible sur la vie de JLL que ce soit son enfance, le nom de sa copine, son épice préférée, son goût pour le l'alcool etc...
Ainsi, 17 heures plus tard et l'esprit embué par l'alcool, il décide de changer Tony Stark en ajoutant 3 choses à sa personnalité et à son entourage (bon en mode marseillais américain quand même...) :
1) Michelinie découvre que JLL était un enfant de la DDAS ET BIM : Tony Stark devient orphelin.
2) L'épice préféré de JLL était le poivre et sa première copine était rousse et son père cultivait de l'herbe ET BAM : Tony Stark obtient ainsi sa Pepper Potts
3) Lors de leur rencontre JLL confia à Michelinie son goût pour les jeunes filles femmes ET BOUM : Tony Stark devient un véritable playboy.

Lors de leur dernière rencontre, le 18juillet 1983, JLL invita Michelinie dans sa "Lahaye Tour", comme il l'appelait, afin de lui montrer comment il arrivait à faire sortir son génie dans ses chansons. Ce fut également ainsi que Michelinie découvrit "La Rôtisserie", le fameux sous-sol où travaillait JLL dans le plus grand des secrets.
De cette dernière rencontre Michelinie en tira la "Stark Tower" ainsi que "La Forge" (parce que La Rôtisserie c'est pas si ouf que ça comme nom...) et les fameuses techniques de travail de JLL qui consistaient à faire semblant de faire bouger des notes de musiques imaginaires en l'air pour obtenir une "chanson".

(Photo réalisé sans trucages ni Paint)


Suite à cette ultime rencontre, Michelinie sombra dans la dépression et l'alcoolisme, qu'il retranscrivit chez son personnage, et se lança curieusement dans une lutte contre le viol. Depuis, il refuse de retourner en France et de parler de cette source d'inspiration intriguante. Sa dernière réaction à l'écoute du nom de Jean-Luc Lahaye fut "Whaaaaaaat ??! What is a "Jean-Luc Lahaye" ? Cheese ? Wine ? A f*cking french rapist ?!"

Comme quoi, de nos jours la trace de notre JLL ne se retrouve pas que dans chez les adolescentes.