Tout
d’abord, comme vous l’avez remarqué, le manga de Toriyama et le
film en question portent pratiquement le même nom.
Désormais,
après avoir terminé de vous parler des nombreuses
ressemblances entre les deux œuvres, nous allons vous
expliquer ce qui a réellement inspiré Dragonball Evolution :
le cycle de reproduction des castors canadiens. (Attention, ce qui
suit est entièrement vrai.)
Ces
animaux complexes sont en voie d’extinction depuis des décennies,
menacés par leur ennemi juré l’Homme, bipède moche et puant
aussi effrayant qu’un chaton en manque de câlins (Piccolo). Pour
ces êtres isolés, l’Ennemi est un étranger. Il conquiert leur
territoire avec cupidité et n’a qu’un but : faire du monde
des castors son monde de destruction et de méchanceté. Parce que ce
méchant est vraiment très méchant. Tel un extraterrestre vert et
méchant en visite de méchanceté, il va s’immiscer sournoisement
et méchamment et créer le chaos d’un air méchant.
Lorsqu’il
vient au monde, le castor du Canada, ou Castor canadensis est
peu respecté par ses semblables. Délaissé, il est sans cesse
charrié, bousculé et moqué, car différent. Chez les bûcherons
canadiens, il est de coutume de penser que canadensis est un
être qui souffre de sa solitude (« Qu’est-ce t’as à
rester seul, castor ? T’as pas de gosses dans tes bobettes,
tabernacle ? » étant un de leurs nombreux dictons.)
Ayant pour seuls amis les quelques membres de sa famille, le castor
du Canada devra survivre à l’attaque répétée des humains
(Piccolo), qui finira toujours par tuer ceux qui lui sont chers
(Sangohan). Abandonné, canadensis (Goku) devra apprendre à
se forger. Heureusement, et pour la première fois de sa vie, il aura
quelqu’un pour le guider.
Grâce
à son mentor (Maître Roshi), canadensis apprendra (très)
rapidement à contrôler ses aptitudes : le développement de
ses capacités d’apnée, la reconnaissance de son environnement, le
perfectionnement de ses déplacements aquatiques, la création de
barrages IKEA et le Kamé Hamé Ha. Beaucoup plus tard, les
scientifiques ont remarqué que très souvent, canadensis suivra
aveuglément les miches d’une belle castorette qui le mènera vers
sa nouvelle vie.
À
ce point, la vie de tous les castors du Canada est assez semblable.
Après avoir entrepris son grand voyage (pouvant atteindre parfois
plusieurs centaines de kilomètres),
canadensis
ne s’arrête que lorsqu’il trouve ce qu’il cherchait : la
vengeance. Et les similitudes dérangeantes avec le film ne
s’arrêtent pas là. Le seul moyen que possède canadensis
pour
repousser les offensives de l’Ennemi est de regrouper sept reliques
afin d’amener à la vie celui qui les sauvera tous (oui, c’est la
vérité. Vous n’imaginez pas tout ce qui passe au Canada.) Avec
deux bonnasses castorettes et un castor sexy mais moche, canadensis
part
en général vers le sud. Sur son chemin, il trouve toujours six des
sept reliques : du bois,
de la boue,
une queue
plate (celle
de derrière bande de pervers), une dentition
parfaite,
un lac
et
un exemplaire de Mein
Kampf (parce
que les castors du Canada sont très racistes). Mais la septième
relique est toujours aux mains du terrible Ennemi et il ne lâchera
son bien (un canard
femelle)
qu’au prix d’un combat terrible durant rarement moins de trente
secondes. Au terme de ce combat interminable aux effets spéciaux
douteux, canadensis
et
ses amis déroberont la dernière relique (un canard, je le répète)
et commenceront leur œuvre. Les dents, le bois, la boue et le lac
serviront à la construction d’un barrage cosy (parce que les
castors sont avant tout des maçons
portugais).
À l’intérieur, les scientifiques ont été très surpris de
remarquer que canadensis
s’accouple
une fois sur deux avec le canard en question, usant de manière
inappropriée de sa queue plate de son exemplaire de Mein Kampf (ne
me demandez pas ce qu’il en fait). Lorsque le rituel réussit, le
sauveur apparaît, liant la queue et la cruauté du castor au bec et
à la débilité du canard : le grand seigneur ornithorynque.
Souvent
aux alentours du printemps, la naissance de l’ornithorynque restera
un mystère pour tous les humains (qui sont les méchants de
l’histoire, je le répète). D’aucuns diront qu’il n’est
qu’un animal mignon au même titre qu’un chaton. D’autres, plus
sages, comprendront qu’au même titre que les chatons (encore), il
signera l’anéantissement de tous les hommes, les Ennemis.
Quoi qu’il en soit, les scientifiques sont clairs : le castor
du Canada est un antagoniste à ne pas prendre à la légère.
Axman :
Alors, le cycle de reproduction des canadensis ne vous rappelle
pas une histoire ? Voilez-vous la face bande d’idiots. Moi, je
me rallie à leur cause. Tamerlan ? Où t’as mis notre
exemplaire de Mein Kampf putain ? Les castors Sayen arrivent, et
cette fois, Piccolo ne sera peut-être plus là pour nous sauver !
Bon,
j’avoue que j’ai peut-être un peu embelli le cycle de
reproduction des castors du Canada, mais avouez, au moins, que ça
aurait fait un bien meilleur film que Dragonball Evolution.