vendredi 28 août 2015

Il va voir Avengers : l'ère d'Ultron, ce qu'il découvrit va vous stupéfier...

Petit jeu : saurez-vous trouver les fautes de conjugaison présentes dans cet article ? Comptez 67 pts pour chaque erreur que vous trouvez, puis multipliez la somme de tous vos pts par l'année de votre naissance que vous diviserez ensuite par le nombre de fois où le mot "le" est utilisé. Amusez vous bien ;)

Lorsque j'allâmes voir le film Avengers : Age of Ultron, la ressemblance frappante avec la célèbre saga des cyborgs de Dragon Ball me frappâtes immédiatement.

"Mais toutes similarités entre les deux oeuvres serâssent purement fortuites", me direz-vous ?
Après tout, le personnage Ultron est apparu pour la première fois dans The Avengers #54 de 1968 alors qu'Akira Toriyama ne débuta Dragon Ball que dans les années 1980... Du coup, pourquoi Joss Whedon eut-il choisi de s'inspirer d'une oeuvre postérieure à celle dont il réalisa une itération ?

Eh bien lis ce qui suit et on en reparle...

(cliquez pour voir en plus grand, ou utilisez une loupe)

ACCABLANT, n'est-ce pas ? Et si, qui plus est, je vous rêvélu que Joss Whedon est un grand fan de Dragon Ball, oeuvre à laquelle il fît référence à de multiples reprises dans sa carrière (comme dans Buffy contre les vampires, où l'anti-héros Spike n'hésite pas à se comparer allègrement, posey, chill, à Végéta!!!§!!). Plus ACCABLANT encore, le réalisateur n'hésite pas à admettre calquer la structure de ses films sur celles d'autres oeuvres qui le touchent (comme il l'avait fait avec Star Wars pour le premier Avengers).

Bref, c'est ACCABLANT.

...

Lorsque toute cette affaire me sautut aux yeux, je n'aiya d'autres choix que d'en parler au monde. Et le monde resta circonspect...
(cliquez si vous avez du cran)

Après 807 notes sur Tumblr et pas moins de 26 470 points ainsi que 971 commentaires sur 9gag, et sans compter les partages sur facebook, je réalisâmes soudain que le monde n'était pas prêt pour cette découverte. Les insultes pleuvent, puis les contre-argumentaires et enfin les menaces.

Ce que vous pouvez voir juste au dessus, ce sont d'ailleurs deux messages privés anonymes reçus sur tumblr (où ils sont ironiquement baptisés "fanmails") qui me paraissent symptomatiques des réactions que ma petite infographie suscitiasse : étrangement, ce n'est pas tant la relative nature capillotractée de la théorie qui est attaquée, mais la rudesse avec laquelle je traîtâmes le personnage de Yamcha, qui, contre toute attente, semble avoir derrière lui toute une virulente communauté de fidèles (que j'appellerai dorénavant les Yamfans).
Révélation finalement plus troublante encore que celle que j'apportai modestement...

Et le plus triste, dans cette affaire, c'est que s'il n'avait pas souhaité rester anonyme, j'aurais pu avouer au miskine auteur du premier message que j'habite à plus de 900 km de Paris... :/ *marlich*

Et vous, vous voyez aussi les ressemblances, ou bien vous avez de la chorba qui pique dans les yeux ?

mardi 25 août 2015

Shining : la terrible histoire d'un pays imaginaire





Qui n'a jamais tremblé devant les images folles de Stanley Kubrick, devant ses disparitions en fondu et ses zooms terrifiants ? (Vous qui répondez fièrement "moi !", allez voir Shining s'il vous plaît, et si c'est déjà fait, réessayez avec les yeux ouverts et le son enclenché). Oui, mais voilà, le monstrueusement talentueux Jack Nicholson a été dupé. Ce n'est pas dans un film adapté d'un roman de Stephen King qu'il a déversé ses mimiques à glacer le sang, mais dans un tout autre genre littéraire. La MarlichTeam, elle, n'a pas été leurrée.

Présenté comme un thriller, Shining respecte ses promesses. La scène d'introduction à la musique horrifique nous plonge dans un contexte d'isolement total, mais surtout d'émerveillement inavoué, avec la splendeur du paysage entourant le fameux hôtel. Jack est donc engagé par un personnel douteux pour accomplir des tâches qu'on ne comprend que tardivement. Il retourne (ou est-ce la première fois qu'il s'y rend ?) auprès de Wendy qui l'attend sagement dans sa cuisine (note de Tamerlan: une femme, quoi). Rapidement, il parvient à convaincre sa "famille" de le rejoindre dans un endroit lointain et "merveilleux". Certes, ce n'est pas très réaliste, mais ne critiquons pas le film! Nous nous posons d'autres sérieuses questions, cette introduction nous en rappellerait-t-elle une autre ?
L'intrigue s'installe. Contre toute attente (quoique), le fabuleux "pays imaginaire" s'avère être un endroit regorgeant de dangers, première duperie ! On nous apprend que l'ancien gérant du lieu à perdu la raison et tué toute sa famille aux moyens d'un objet très symbolique, un crochet ! Non, une hache. Qu'est-ce qui l'a rendu fou ? Le crocodile, heu, l'hôtel lui-même !
L'antagoniste joue son rôle, l'état mental de Jack (que nous appellerons désormais Peter sans raison flagrante) empire rapidement, sous les tics-tacs incessants de sa machine à écrire. Lorsque Wendy lui fait part de son souhait de regagner la ville, il s'emporte. Nul ne peut quitter l'hôtel ! Lorsqu'on y est, on y reste "encore, et encore, et encore". La folie de Peter devient telle qu'il blesse involontairement (soit disant) le personnage qui lui est le plus cher, son fils ! Troublé et délaissé, le petit "Dannyboy" se sent trahi. Il perd rapidement des forces. Ses visions se font toujours plus intenses, mais personne n'y croit vraiment. Le misquine connaît l'issue de tout cela, mais ne parvient jamais à l'exprimer. (Ne me dites pas que vous ne voyez pas où je veux en venir ?).
Un allié inespéré entre en jeu, le cuisinier d’ethnie étrangère (ntm: black quoi). Il fait de son mieux pour aider ses amis, et même s'il y parvient, il n'y survit pas (ntm: le noir meurt, quelle surprise). Les impasses deviennent réelles. Une énorme vague de sang, des jumelles extrêmement très beaucoup terrifiantes, une salle interdite, une séductrice nue dans une baignoire, et des choses normalement insensées empêchent les personnages de quitter l'hôtel.
Malgré tout, Wendy parvient à s'échapper en usant de sa poussière de fée. Quoi ? En usant de ruses contre Jack plutôt. Elle regagne alors son Londres de l'entre-deux guerres.

Et alors ? Toujours pas ? Quelques explications (ntm: bande d’ignares) :
Si je vous dis que la vague de sang représente leur plus gros obstacle, la mer. Que les deux jumelles se retrouvent ici à cause du premier Capitaine Hache de l'histoire, sont donc les enfants perdus et rappellent à Wendy l'horrible vérité sur cet endroit. Que la séductrice nue dans son bain use de ses charmes pour piéger Peter, et est naturellement la Sirène. Mais mon Dieu quelle beauté, surtout par la suite. Que le cuisinier aide ses amis aux périls de sa vie et qu'il est d'ethnie différente (ntm: tu peux dire "black" petit con, personne se fâchera!), c'est carrément l'Indienne (ntm: Oh! Raciste !). Et que le petit Danny sait tout depuis le début, que sa magie est la clé pour fuir l'hôtel, mais que si personne n'y croit, ils sont cuits, vous reconnaissez Clochette ? Si non, désolé pour vous. Quant à Jack dont on suit la descente aux enfers, son personnage est inspiré directement et sans l'ombre d'un doute de Peter. D'ailleurs, son ombre (personnage indépendant de Peter Pan) est elle aussi mise en scène. Ici, elle représente la part de Jack qui tente coûte que coûte de retrouver son humanité. Pour preuve, le personnage de Jack possède une ombre au début du film (facilement remarquable sur les murs de l'hôtel), mais la perd au fur et à mesure, pour la voir disparaître totalement. Dans les dix dernières minutes, Jack ne possède plus d'ombre du tout, et abandonne ainsi son ultime part d'humanité. Enfin, l'hôtel, endroit reculé à première vue magnifique, mais terriblement dangereux ressemble étrangement au pays imaginaire.

Désormais, relisez la partie centrale, avec tout cela en tête. Vous vous sentez trahis ? Vous pleurez dans votre coin ? Vous mangez des Oreo et du beurre de cacahuète dans un garde-manger verrouillé ? Ne vous inquiétez pas, Peter Pan est aussi est une très belle histoire ! Bien à vous, Axman&Tamerlan de MPTCulture. (ntm: REDRUM... REDRUM... REDRUM...)




ntm: Eh! Ax! Pourquoi quand je parle, il y a un "ntm" devant ma phrase putain ?
Axman: Je suppose que ça signifie "note de Tamerlan" ?
ntm: ... ... ... ...
Axman: Quoi ?
ntm: ... ...ntm.