mardi 25 août 2015

Shining : la terrible histoire d'un pays imaginaire





Qui n'a jamais tremblé devant les images folles de Stanley Kubrick, devant ses disparitions en fondu et ses zooms terrifiants ? (Vous qui répondez fièrement "moi !", allez voir Shining s'il vous plaît, et si c'est déjà fait, réessayez avec les yeux ouverts et le son enclenché). Oui, mais voilà, le monstrueusement talentueux Jack Nicholson a été dupé. Ce n'est pas dans un film adapté d'un roman de Stephen King qu'il a déversé ses mimiques à glacer le sang, mais dans un tout autre genre littéraire. La MarlichTeam, elle, n'a pas été leurrée.

Présenté comme un thriller, Shining respecte ses promesses. La scène d'introduction à la musique horrifique nous plonge dans un contexte d'isolement total, mais surtout d'émerveillement inavoué, avec la splendeur du paysage entourant le fameux hôtel. Jack est donc engagé par un personnel douteux pour accomplir des tâches qu'on ne comprend que tardivement. Il retourne (ou est-ce la première fois qu'il s'y rend ?) auprès de Wendy qui l'attend sagement dans sa cuisine (note de Tamerlan: une femme, quoi). Rapidement, il parvient à convaincre sa "famille" de le rejoindre dans un endroit lointain et "merveilleux". Certes, ce n'est pas très réaliste, mais ne critiquons pas le film! Nous nous posons d'autres sérieuses questions, cette introduction nous en rappellerait-t-elle une autre ?
L'intrigue s'installe. Contre toute attente (quoique), le fabuleux "pays imaginaire" s'avère être un endroit regorgeant de dangers, première duperie ! On nous apprend que l'ancien gérant du lieu à perdu la raison et tué toute sa famille aux moyens d'un objet très symbolique, un crochet ! Non, une hache. Qu'est-ce qui l'a rendu fou ? Le crocodile, heu, l'hôtel lui-même !
L'antagoniste joue son rôle, l'état mental de Jack (que nous appellerons désormais Peter sans raison flagrante) empire rapidement, sous les tics-tacs incessants de sa machine à écrire. Lorsque Wendy lui fait part de son souhait de regagner la ville, il s'emporte. Nul ne peut quitter l'hôtel ! Lorsqu'on y est, on y reste "encore, et encore, et encore". La folie de Peter devient telle qu'il blesse involontairement (soit disant) le personnage qui lui est le plus cher, son fils ! Troublé et délaissé, le petit "Dannyboy" se sent trahi. Il perd rapidement des forces. Ses visions se font toujours plus intenses, mais personne n'y croit vraiment. Le misquine connaît l'issue de tout cela, mais ne parvient jamais à l'exprimer. (Ne me dites pas que vous ne voyez pas où je veux en venir ?).
Un allié inespéré entre en jeu, le cuisinier d’ethnie étrangère (ntm: black quoi). Il fait de son mieux pour aider ses amis, et même s'il y parvient, il n'y survit pas (ntm: le noir meurt, quelle surprise). Les impasses deviennent réelles. Une énorme vague de sang, des jumelles extrêmement très beaucoup terrifiantes, une salle interdite, une séductrice nue dans une baignoire, et des choses normalement insensées empêchent les personnages de quitter l'hôtel.
Malgré tout, Wendy parvient à s'échapper en usant de sa poussière de fée. Quoi ? En usant de ruses contre Jack plutôt. Elle regagne alors son Londres de l'entre-deux guerres.

Et alors ? Toujours pas ? Quelques explications (ntm: bande d’ignares) :
Si je vous dis que la vague de sang représente leur plus gros obstacle, la mer. Que les deux jumelles se retrouvent ici à cause du premier Capitaine Hache de l'histoire, sont donc les enfants perdus et rappellent à Wendy l'horrible vérité sur cet endroit. Que la séductrice nue dans son bain use de ses charmes pour piéger Peter, et est naturellement la Sirène. Mais mon Dieu quelle beauté, surtout par la suite. Que le cuisinier aide ses amis aux périls de sa vie et qu'il est d'ethnie différente (ntm: tu peux dire "black" petit con, personne se fâchera!), c'est carrément l'Indienne (ntm: Oh! Raciste !). Et que le petit Danny sait tout depuis le début, que sa magie est la clé pour fuir l'hôtel, mais que si personne n'y croit, ils sont cuits, vous reconnaissez Clochette ? Si non, désolé pour vous. Quant à Jack dont on suit la descente aux enfers, son personnage est inspiré directement et sans l'ombre d'un doute de Peter. D'ailleurs, son ombre (personnage indépendant de Peter Pan) est elle aussi mise en scène. Ici, elle représente la part de Jack qui tente coûte que coûte de retrouver son humanité. Pour preuve, le personnage de Jack possède une ombre au début du film (facilement remarquable sur les murs de l'hôtel), mais la perd au fur et à mesure, pour la voir disparaître totalement. Dans les dix dernières minutes, Jack ne possède plus d'ombre du tout, et abandonne ainsi son ultime part d'humanité. Enfin, l'hôtel, endroit reculé à première vue magnifique, mais terriblement dangereux ressemble étrangement au pays imaginaire.

Désormais, relisez la partie centrale, avec tout cela en tête. Vous vous sentez trahis ? Vous pleurez dans votre coin ? Vous mangez des Oreo et du beurre de cacahuète dans un garde-manger verrouillé ? Ne vous inquiétez pas, Peter Pan est aussi est une très belle histoire ! Bien à vous, Axman&Tamerlan de MPTCulture. (ntm: REDRUM... REDRUM... REDRUM...)




ntm: Eh! Ax! Pourquoi quand je parle, il y a un "ntm" devant ma phrase putain ?
Axman: Je suppose que ça signifie "note de Tamerlan" ?
ntm: ... ... ... ...
Axman: Quoi ?
ntm: ... ...ntm.


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